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Actualités - CHRONOLOGIE

Hôpitaux : un sursis de 20 jours pour les malades


Faut-il remercier le syndicat des propriétaires d’hôpitaux d’avoir reporté jusqu’au 20 octobre sa menace d’exiger le paiement préalable des frais de la part des salariés couverts par l’assurance-maladie?
Ce n’est en fait qu’un répit de 20 jours. Si d’ici là les 400 milliards de livres d’arriérés impayés ne sont pas versés — et on voit mal comment les divers organismes concernés vont trouver cette somme en trois semaines — les hôpitaux privés pourraient bien mettre leur menace à exécution. A moins qu’entre-temps les contacts qui ont lieu avec le président du Parlement, M. Nabih Berry, le premier ministre, M. Rafic Hariri, le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié et le ministre du Travail, M. Assaad Hardane (en sa qualité d’autorité de tutelle de la CNSS), n’aboutissent à un compromis.
La décision du report a été prise hier lors d’une réunion extraordinaire de l’Assemblée générale du syndicat. Dans un communiqué publié à l’issue des débats, le syndicat a décidé de dissocier les problèmes en suspens avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de l’ensemble du contentieux l’opposant aux organismes assurant des couvertures médicales, parce que la CNSS jouit d’une autonomie financière qui lui permet de régler sans retard les arriérés qu’elle doit aux hôpitaux.
Les hôpitaux privés se plaignent du fait que les ministères de la Santé et de la Défense, la CNSS, la coopérative des fonctionnaires de l’Etat, les Forces de sécurité intérieure, ainsi que d’autres organismes étatiques leur doivent quelque 400 milliards de livres.
Le communiqué appelle les ministères concernés et les députés membres des commissions parlementaires compétentes, à «assurer les crédits nécessaires pour couvrir les engagements et les dettes accumulées depuis 1995 et à débloquer les sommes pour l’année 1998».

Faut-il remercier le syndicat des propriétaires d’hôpitaux d’avoir reporté jusqu’au 20 octobre sa menace d’exiger le paiement préalable des frais de la part des salariés couverts par l’assurance-maladie?Ce n’est en fait qu’un répit de 20 jours. Si d’ici là les 400 milliards de livres d’arriérés impayés ne sont pas versés — et on voit mal comment les...