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Actualités - DISCOURS

Aridi déplore les propos du patriarche sur le départ des forces étrangères

Conseiller politique du ministre des Déplacés Walid Joumblatt, M. Ghazi Aridi, est revenu à la charge hier, déplorant les voix qui s’élèvent pour contester la présence syrienne au Liban.
Lors d’un meeting à Salima, dans le Haut-Metn, M. Aridi a réprouvé le tollé soulevé par ses récentes déclarations au sujet de la présence syrienne. «Tout le monde avait cru que nous attaquions le patriarche et que nous nous adressions à une partie déterminée des Libanais, mais cela n’est pas vrai», a-t-il dit, justifiant ces prises de position par le fait que «certains croient que les propos tenus par le secrétaire d’Etat américain signifient que le Liban n’est plus lié à la Syrie mais à un accord avec Israël».
Il n’en demeure pas moins qu’il s’est de nouveau interrogé sur les raisons pour lesquelles «personne n’avait réagi lorsque le patriarche avait évoqué «l’occupation syrienne et les ingérences dans les affaires internes libanaises» un jour avant l’arrivée du pape Jean-Paul II au Liban», le 10 mai dernier.
M. Aridi a reproché au patriarche d’avoir également «réclamé le départ de toutes les forces étrangères du Liban», à la veille de son départ, dimanche, pour le Vatican, «Jusqu’à présent, il met sur un pied d’égalité l’occupation israélienne et la présence syrienne. Mais est-ce que les partisans de Taëf ou ceux qui prétendent nous donner des cours de linguistique ont réagi pour demander qu’on n’évoque plus de la présence syrienne dont ils parlent en termes vagues?» s’est-il demandé.
Et de poursuivre: «Nous n’insultons personne. Nous ne sommes pas familiers de tels procédés. Nous souhaitons seulement poser deux questions à ceux qui ont cru que nous nous adressions à une autorité (religieuse): Où étaient-ils le jour où Bkerké avait été investi (lors de la guerre dite d’élimination) et où le siège du patriarche avait été brisé par ceux qui prétendaient vouloir défendre la sécurité de la société chrétienne qui était à leurs yeux, au-dessus de toute considération? (Où étaient-ils lorsque) le nonce apostolique qui adoptait des positions positives appelant à l’ouverture et à l’abandon de la politique de suicide, et qui est parti il y a deux semaines, avait reçu le pape au siège de la nonciature où l’on pouvait lire sur le mur d’enceinte: «Diabolo» Puente. Qui insulte les autorités religieuses et leur porte préjudice?»
M. Aridi a ensuite déploré le fait que les problèmes de Jezzine et de la naturalisation ont été soulevés «sous un angle confessionnel». Il a vivement critiqué en outre les propos de ceux qui pensent que l’Etat n’a pas encore pris la décision d’assurer le retour des déplacés chez eux, précisant que le processus est en cours et déplorant la manière dont ce dossier est traité.
Conseiller politique du ministre des Déplacés Walid Joumblatt, M. Ghazi Aridi, est revenu à la charge hier, déplorant les voix qui s’élèvent pour contester la présence syrienne au Liban.Lors d’un meeting à Salima, dans le Haut-Metn, M. Aridi a réprouvé le tollé soulevé par ses récentes déclarations au sujet de la présence syrienne. «Tout le monde avait cru que nous...