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Actualités - CHRONOLOGIE

Un soldat israélien tué dans une attaque du Hezbollah au Liban-sud

La tension est montée d’un cran hier au Liban-Sud où un soldat israélien a été tué dans une attaque revendiquée par le Hezbollah. Peu auparavant, le premier ministre israélien avait tenté de calmer le jeu en annonçant qu’il ferait tout son possible pour éviter un conflit avec le Liban et la Syrie.
Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il voulait faire tout ce qui est en son pouvoir, en collaboration avec ses ministres, pour éviter une explosion de violence, pour éviter l’escalade au Liban mais aussi dans les relations avec la Syrie et progresser vers une reprise des négociations qui aboutiront à la paix.
Hier, un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré à la presse qu’un officier avait été blessé par un tir de missile dans le centre de la «zone de sécurité» et n’avait pas tardé à succomber à ses blessures.
A Beyrouth, une source des services de sécurité a affirmé qu’une dizaine d’obus de mortier s’étaient abattus en fin de matinée sur la position de l’armée israélienne à Maacharoune, en bordure du secteur central de la zone occupée.
Le Hezbollah a revendiqué les tirs, dans un communiqué publié à Beyrouth. «Notre commando a visé des militaires israéliens en train d’installer un radar et une rampe de lancement de missiles Tow et les a atteints de plein fouet», déclare le communiqué.

Réunion du comité
de surveillance

Par ailleurs, le comité international de surveillance des accords d’avril 1996 a achevé hier une réunion de six heures, à la demande d’Israël, sans désigner de responsable aux violations du cessez-le-feu.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion tenue au quartier général de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) à Naqoura, le comité s’est contenté d’appeler les parties concernées à «prendre toutes les mesures nécessaires pour épargner les civils».
Il s’agit de la dix-huitième réunion depuis le début de l’année de ce comité présidé actuellement par les Etats-Unis et composé également de la France, du Liban, de la Syrie et d’Israël.
L’Etat hébreu a saisi le comité après qu’une habitante de la zone occupée par Israël au Liban-Sud eut été blessée jeudi par des tirs du Hezbollah qui visaient une position de l’«Armée du Liban-Sud».
Un membre de la délégation libanaise qui a requis l’anonymat a déclaré que «la plainte israélienne n’est pas fondée, Israël n’étant pas habilité à porter plainte lorsque des civils libanais sont atteints».
Le comité est chargé de surveiller l’application des accords d’avril 1996 aux termes desquels Israël et le Liban se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne. Au cours des réunions précédentes, le comité a considéré que le Liban et Israël étaient tenus de faire respecter ces accords par les belligérants au Liban-Sud, notamment le Hezbollah et l’ALS.
Depuis le début de l’année, 30 civils ont été tués et 105 blessés au Liban, tandis qu’un civil a été blessé dans le nord d’Israël.
En outre, 35 militaires israéliens sont morts et plus de 70 autres ont été blessés au cours d’attaques menées pour la plupart par le Hezbollah, selon un décompte de l’AFP.

La tension est montée d’un cran hier au Liban-Sud où un soldat israélien a été tué dans une attaque revendiquée par le Hezbollah. Peu auparavant, le premier ministre israélien avait tenté de calmer le jeu en annonçant qu’il ferait tout son possible pour éviter un conflit avec le Liban et la Syrie.Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il voulait faire tout ce qui est en son...