MM. Peressypkine et Nasrallah ont, en outre, passé en revue les développements actuels sur la scène régionale et plus particulièrement l’action du comité de surveillance, dont le rôle est sérieusement fragilisé par les agressions d’Israël contre le Liban.
Le diplomate russe a indiqué que sa visite, «à part son caractère protocolaire, lui a permis de s’entretenir avec sayed Nasrallah de la situation au Moyen-Orient» et de lui faire «un exposé des efforts qu’il entreprend pour consolider les relations entre son pays et le Liban».
Prié de commenter les menaces israéliennes de bombarder les installations civiles au Liban, M. Peressypkine a réaffirmé que son pays «a toujours été contre toute forme de recrudescence de la violence», et qu’«il n’a cessé d’appeler toutes les parties à plus de retenue».
L’ambassadeur de Russie, qui a précisé s’être entendu avec sayed Nasrallah «sur la nécessité de maintenir et de renforcer le rôle du comité de surveillance», a condamné «toute action qui viserait les civils».
Par ailleurs, sayed Nasrallah a reçu une délégation représentant les partis et forces nationales et islamiques, libanaises et palestiniennes, opposés au congrès de Doha.
Il devait recevoir enfin, en présence du député Mohammed Fneich, M. Ahmad Soudki Dajani, coordonnateur général du Congrès national islamique, avec qui il s’est notamment entretenu de l’ordre du jour de la seconde session du congrès.
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