Le Parti communiste libanais (PCL) a radié deux de ses membres syndicalistes, pour s’être écartés de la ligne du parti. Le PCL a jugé que Adib Abouhabib et Ismaïl Badrane «se sont conduits en contradiction avec la politique du parti et avec les intérêts véritables de l’unité syndicale».
Les deux responsables avaient lancé une initiative en faveur de la réunification de la CGTL, scindée en deux depuis les dernières élections du bureau exécutif, au printemps dernier. Le PCL a jugé que cette réunification ne doit pas se faire au prix d’un compromis et d’un renoncement aux principes qui animent le mouvement syndical. Tout en reconnaissant que le président du Conseil a réussi à affaiblir la CGTL, en y provoquant une scission, le PCL s’est félicité de ce que M. Elias Abou Rizk ait empêché «la mainmise du pouvoir sur le mouvement syndical tout entier».
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