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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Défense de la présence syrienne au Liban : Ferzli, Fattouche et Merhebi montent au créneau

Les réactions aux propos tenus dernièrement par le patriarche maronite le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir concernant la présence syrienne militaire et politique au Liban se poursuivent.
Les loyalistes, notamment le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, le ministre du Tourisme M. Nicolas Fattouche et M. Talal Merhebi, député du Akkar, sont montés au créneau, soit pour rappeler le rôle salutaire qu’a joué la Syrie dans la pacification du Liban, soit pour mettre en garde contre certaines dérives dont les conséquences ont été catastrophiques pour les Libanais, et notamment pour les chrétiens, dans le passé.
Le vice-président de la Chambre M. Elie Ferzli s’est élevé «contre la campagne qui se développe actuellement contre la présence militaire syrienne dans le pays», et a appelé «à une prise de conscience de la part de tout le monde afin d’éviter les erreurs du passé dont certaines fractions et notamment les chrétiens ont été les premiers à faire les frais».
M. Ferzli, qui donnait hier une conférence de presse à son bureau à la place de l’Etoile, a tenu à rappeler le rôle déterminant qu’a joué la Syrie dans la consolidation de la paix nationale depuis 1975 et a mis en garde contre la dérive que certains risquent d’emprunter à l’instigation de certaines voix extérieures.
«Certaines personnalités ont tendance à prêter rapidement l’oreille à l’un ou l’autre des ambassadeurs qui viennent leur suggérer telle ou telle proposition au nom de je ne sais quel intérêt supérieur. Ces responsables commettent une grave erreur s’ils croient pouvoir faire confiance à telle ou telle autre force étrangère et les expériences malheureuses du passé sont toujours présentes à nos esprits pour nous le rappeler», dit encore M. Ferzli.
De son côté, le ministre du Tourisme M. Nicolas Fattouche a rappelé que «dans les régions où les forces syriennes ont été présentes aucun chrétien n’a été déplacé».
Dans un communiqué publié par son bureau de presse, M. Fattouche a rappelé que «la Syrie se trouve sur notre territoire à notre propre demande» et que sa présence «est devenue salutaire pour le Liban».
M. Fattouche qui adresse un vibrant hommage au président syrien Hafez el-Assad qu’il qualifie de «garant de l’honneur arabe» souhaite que le dossier des relations avec la Syrie soit abordé «dans un esprit d’amour tel que préconisé par saint Augustin».
Le ministre du Tourisme rappelle aussi au patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qu’il est «non seulement patriarche des maronites mais aussi celui de toute l’Eglise maronite avec ses trois diocèses qui se trouvent en territoire syrien, symbole de tout un héritage oriental qui doit être présent dans notre façon de réfléchir à notre présence dans cette région».
M. Talal Merhebi, député du Akkar s’est étonné que la question de la présence militaire syrienne soit soulevée alors qu’un consensus national s’est enfin réalisé à ce sujet.
Tout en rappelant que la Syrie a joué un rôle déterminant dans l’élimination de toute tentative de partition du Liban, M. Merhebi a appelé toutes les fractions libanaises «à ne pas penser la politique en termes de petits intérêts mais en termes de stratégie avec comme priorité la lutte contre Israël, dans laquelle le rôle de la Syrie est primordial».
Les réactions aux propos tenus dernièrement par le patriarche maronite le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir concernant la présence syrienne militaire et politique au Liban se poursuivent.Les loyalistes, notamment le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, le ministre du Tourisme M. Nicolas Fattouche et M. Talal Merhebi, député du Akkar, sont montés au créneau, soit pour...