Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’entretien, M. Kandari a indiqué que ce qu’il a entendu de M. Hassan démontrait le résultat «positif» de cette visite, «Mme Albright s’étant prononcée en faveur de l’aspect global du processus de paix, ce qui signifie que la situation au Liban fait partie du cadre de la paix juste et globale au Proche-Orient».
«A mon sens, a poursuivi le diplomate, cela veut dire que les propositions du type Liban d’abord ou Jezzine d’abord sont rejetées», a estimé M. Kandari.
L’ambassadeur a en outre indiqué avoir informé le palais Bustros des résultats de la dernière réunion ministérielle du Conseil de coopération du Golfe (CCG: Arabie Séoudite, Koweit, Emirats arabes unis, Qatar, Bahrein et Oman) dans le royaume séoudien.
Interrogé sur la participation ou non de son pays à la conférence économique pour le Proche-Orient et l’Afrique du nord à Doha, prévue en novembre prochain, et qui sera boycottée par la Syrie et le Liban en raison de la présence d’Israël, le diplomate a indiqué qu’il ne lui appartenait pas de prendre une telle décision.
«Au Koweit, nous sommes pour que le processus de paix évolue positivement sur les divers volets pour parvenir à des résultats, et la participation à des conférences multilatérales est susceptible d’y aider. Mais en tout état de cause, ce n’est pas à moi de décider ici à Beyrouth de la participation ou non du Koweit», a-t-il dit.
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