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Actualités - CHRONOLOGIE

Alors que radios et TV menacent de reprendre leurs émissions Sabeh demande à Murr de fermer les médias audiovisuels non légalisés

Alors que radios et TV menacent de reprendre leurs émissions


M. Bassem el-Sabeh, ministre de l’Information, a rappelé à l’ordre les médias audiovisuels qui continuent d’émettre en dépit de la décision du gouvernement, alors que dans les milieux du comité de suivi de l’audiovisuel, on déclare que ces radios et télévisions projettent de reprendre leurs émissions.

Dans un mémorandum adressé à M. Michel Murr, M. Sabeh a demandé au ministère de l’Intérieur de «charger les services de sécurité de mettre un terme aux violations de la loi par certaines entreprises qui continuent d’émettre en dépit de la décision du gouvernement de fermer les médias audiovisuels non légalisés».
M. Sabeh a indiqué que le nombre des stations et des chaînes qui violent la loi ne cesse d’augmenter à cause de la lenteur enregistrée dans la mise en œuvre de la décision du Cabinet de fermer les radios et les télévisions n’ayant pas obtenu des licences d’émettre.
«Nous vous prions de charger les services compétents de prendre les mesures nécessaires pour que cesse l’utilisation illégale des ondes et des fréquences télévisées et radiophoniques», a ajouté le ministre à l’adresse de M. Murr.
M. Sabeh a par ailleurs rendu hommage à la Sûreté générale qui a fermé une trentaine d’entreprises audiovisuelles, mais a souligné que «le refus de certains médias de se conformer à la décision du gouvernement en a encouragé d’autres à reprendre leurs émissions».
D’autre part, le comité de suivi de l’audiovisuel a estimé que la loi gérant ce secteur n’est plus mise en œuvre dans le pays.
Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion, le comité a fait assumer au gouvernement la responsabilité de la violation de la loi sur l’audiovisuel, affirmant qu’«il est normal qu’à la lumière d’une telle situation, tous les médias audiovisuels, aussi bien ceux qui ont obtenu des licences que ceux qui n’ont pas été légalisés, puissent recommencer à émettre».
«Le fait que la loi soit de nouveau au centre des tiraillements politiques et confessionnels porte atteinte à l’ensemble du secteur de l’audiovisuel. Et c’est le monde de l’information au Liban qui va payer le prix de la poursuite de cette situation», ajoute le communiqué.
Le comité a décidé de tenir une nouvelle réunion dans les prochains jours pour poursuivre l’examen des développements au niveau du paysage audiovisuel.

Alors que radios et TV menacent de reprendre leurs émissionsM. Bassem el-Sabeh, ministre de l’Information, a rappelé à l’ordre les médias audiovisuels qui continuent d’émettre en dépit de la décision du gouvernement, alors que dans les milieux du comité de suivi de l’audiovisuel, on déclare que ces radios et télévisions projettent de reprendre leurs émissions.Dans...