A l’issue de la réunion, Mme Moawad a déclaré que «le report de la visite était motivé par l’absence de certains députés». Par ailleurs, elle a rendu hommage au procureur de la Cour de cassation, M. Adnan Addoum, «qui cherche à protéger les droits des adolescents et des enfants qui se trouvent confrontés à la justice».
Rappelons qu’en vertu d’une décision prise par M. Addoum, il est désormais interdit de mentionner, sur le casier judiciaire, les délits mineurs commis par un adolescent et d’interroger un enfant ou un adolescent sans la présence d’un avocat ou d’un membre du comité de protection des droits des enfants.
Mme Moawad a déclaré: «Nous collaborons avec toutes les associations notamment, Terre des hommes et le Mouvement social pour l’amélioration des conditions de l’enfant en prison». En conclusion, elle a affirmé: «Nous ne voulons pas que la prison soit un centre punitif trop sévère, qui ne réhabilite pas et n’oriente pas l’enfant et qui fera de lui un criminel, plus tard».
D’autre part, dans le cadre du programme national pour la promotion de la participation de la femme libanaise à la vie politique, l’association René Moawad et l’association pour la promotion sociale et culturelle organisent, avec l’appui de l’Union européenne, deux séminaires qui se tiendront l’un les 13 et 14 septembre et l’autre les 27 et 28 septembre, au Racket Club de Hadeth.
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