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Actualités - CHRONOLOGIE

Le département d'état US s'explique sur le refus d'extrader Tamraz, Touma et Akiki

Après deux tentatives avortées de demande d’extradition de personnes faisant l’objet de condamnations pénales, la justice libanaise a reçu hier une note explicative du département d’Etat américain, par le biais d’Interpol.
On se souvient du cas de Roger Tamraz, arrêté et relâché au bout de quelques heures en Georgie et de celui d’Elie Akiki (ancien membre du service de sécurité des FL, condamné à 10 ans de prison dans l’affaire Chamoun), arrêté puis relâché deux jours plus tard à Washington. Informé par Interpol des arrestations, le Liban avait aussitôt demandé l’extradition des deux hommes après avoir envoyé des dossiers explicatifs. Mais à chaque fois, il s’était heurté à la nouvelle de remise en liberté des personnes recherchées.
Hier, le département d’Etat a finalement fourni des précisions au Liban en envoyant une note au parquet.
Le département d’Etat américain explique notamment qu’il est désireux de coopérer avec les autorités libanaises, mais qu’en la matière, il y a des règles strictes qu’il ne peut ignorer; d’autant qu’il n’existe pas de traité d’extradition entre le Liban et les Etats-Unis.
La note du département d’Etat aborde ensuite les cas des trois personnes recherchées par la justice libanaise et résidant aux Etats-Unis, à savoir Roger Tamraz, Elie Akiki et Ghassan Touma.
Pour le premier, le département d’Etat rappelle qu’il est citoyen américain depuis quinze ans. Or, non seulement il n’y a pas de traité d’extradition entre le Liban et les Etats-Unis, mais de plus, la loi américaine limite l’extradition à des cas très précis. Enfin, Tamraz est recherché au Liban dans une affaire civile.
Au sujet d’Elie Akiki, le département d’Etat précise que le département de l’immigration aux Etats-Unis ne peut détenir un suspect pendant une longue période. S’il est convaincu par le contenu du dossier, il peut décider l’extradition de la personne en question, mais dans le cas d’Elie Akiki, le dossier envoyé par les autorités libanaises était incomplet. Il y manquait notamment une photo de la personne ainsi que ses empreintes digitales. Alors que la date de la naissance contenue dans le dossier n’est pas conforme à celle avancée par la personne résente aux Etats-Unis. Enfin, celle-ci est entrée à Washington à l’aide d’un passeport français.
Enfin, concernant Ghassan Touma, comme il n’y a pas de traité d’extradition entre les deux pays, il pourrait être expulsé vers le Liban si le département de l’immigration aux Etats-Unis est convaincu de la nécessité d’une telle mesure.
La note conclut sur la volonté des Etats-Unis de coopérer avec les autorités libanaises si celles-ci lui envoient des dossiers complets. Ce que les Libanais se sont promis de faire sans plus tarder.
Après deux tentatives avortées de demande d’extradition de personnes faisant l’objet de condamnations pénales, la justice libanaise a reçu hier une note explicative du département d’Etat américain, par le biais d’Interpol.On se souvient du cas de Roger Tamraz, arrêté et relâché au bout de quelques heures en Georgie et de celui d’Elie Akiki (ancien membre du service...