Gilbert Davis et Joseph Cammarata ont expliqué, dans un communiqué, vouloir se retirer en raison «de différences fondamentales d’opinion qui sont apparues (...) concernant l’avenir de cette plainte».
En déposant une motion devant la justice pour demander leur retrait, ils ont précisé que leur action «n’avait rien à voir avec les mérites juridiques des motifs de la plaignante en lesquels ils ont pleinement confiance».
MM. Davis et Cammarata ont encore indiqué qu’ils ne voulaient pas discuter publiquement des raisons de leur demande de désistement mais qu’ils étaient prêts à le faire devant le juge.
Ancienne employée de l’Etat de l’Arkansas, Paula Jones, 30 ans, réclame 700.000 dollars de dommages et intérêts à Bill Clinton, l’accusant de l’avoir fait venir en 1991 dans sa chambre d’hôtel pour lui réclamer des faveurs sexuelles qu’elle aurait refusées.
Bill Clinton a toujours nié ces allégations.
Le début du procès de la plainte pour harcèlement sexuel a été fixé au 26 mai 1998.
Selon Cindy Hays, porte-parole du fonds d’aide juridique à Paula Jones, les avocats ont décidé de se retirer après que cette dernière eut refusé les termes d’un accord à l’amiable avec le président américain.
«Ils lui ont apporté tout ce qu’elle demandait. Mais elle veut maintenant emprunter un chemin différent», a-t-elle dit.
Selon elle, les avocats du président Clinton et ceux de Mme Jones étaient parvenus à un accord prévoyant que le président déclare notamment «être désolé de ce que son nom ait été terni» et que Mme Jones «est une femme respectable».
«Le président acceptait en outre la déclaration de faire un paiement de 700.000 dollars, ce qu’elle demandait», a précisé Mme Hays.
«Je pense que les avocats ont estimé avoir accompli leur devoir», a expliqué le porte-parole. Mais Paula Jones est déterminée à aller devant la justice pour laver son nom», a-t-elle dit. (AFP)
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