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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-sud : pas de modification des arrangements d'avril affirment les sources de Hariri (photo)

Une éventuelle modification des arrangements d’avril 1996 ou un changement du rôle du comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud ne sont nullement à l’ordre du jour. C’est ce qu’ont affirmé hier les sources du premier ministre Rafic Hariri, qui commentaient ainsi les informations rapportées par certains milieux locaux selon lesquels Washington envisagerait de modifier quelque peu la teneur de l’accord d’avril de manière à tenir compte des derniers développements survenus aussi bien en Israël que sur le terrain, au Liban-Sud.
Des rumeurs en ce sens avaient circulé à la suite de l’entretien que le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh avait eu samedi dernier à Damas avec le président en exercice du comité de surveillance, M. Joseph Sullivan (représentant les Etats-Unis). Les résultats de cette entrevue ont été passés en revue au cours de la réunion que M. Hariri a tenue le week-end dernier avec M. Chareh dans la capitale syrienne. Les milieux du premier ministre indiquent à ce sujet que la partie américaine n’a présenté, à Damas, aucune suggestion pour modifier les arrangements d’avril 1996 ou la mission du comité de surveillance. L’entrevue (de M. Chareh avec M. Sullivan) a mis en évidence une volonté américaine et française de freiner l’escalade et d’apaiser la tension au Liban-Sud», ont souligné les sources de M. Hariri.C’est dans cette atmosphère que le comité de surveillance du cessez-le-feu a tenu hier matin une nouvelle réunion — la 17e depuis le début de l’année —au quartier général de la FINUL, à Naqoura. La rencontre a débuté peu après 11 heures, en présence des représentants des cinq pays membres (Etats-Unis, France, Israël, Liban et Syrie). Les discussions ont porté, comme à l’accoutumée, sur l’examen des plaintes libanaise et israélienne.
Le Liban, note-t-on sur ce plan, tient Israël pour responsable de la mort d’une réfugiée palestinienne d’une trentaine d’années, Samira Chéhadé, tuée alors qu’elle fuyait au volant de sa voiture les affrontements qui se sont produits vendredi dernier à Ansariyeh (au sud de Saïda) entre des miliciens du «Hezbollah» et une unité d’élite israélienne qui avait été débarquée par hélicoptères dans la région. Douze soldats israéliens avaient été tués au cours de cette opération, rappelle-t-on.
Quant à la plainte israélienne, elle porte sur la mort d’un officier israélien, dimanche, lors d’une attaque du «Hezbollah» contre la position de Dabché, dans le secteur central de la «zone de sécurité». L’Etat hébreu affirme que cette attaque a été menée à partir d’une région habitée par des civils, en violation des arrangements d’avril.
Une éventuelle modification des arrangements d’avril 1996 ou un changement du rôle du comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud ne sont nullement à l’ordre du jour. C’est ce qu’ont affirmé hier les sources du premier ministre Rafic Hariri, qui commentaient ainsi les informations rapportées par certains milieux locaux selon lesquels Washington envisagerait de...