Pour le dignitaire religieux chiite, «la situation économique au Liban a atteint quelque chose qui ressemble à des lignes rouges, que ce soit par l’accumulation de la dette interne et externe, dont le montant global a dépassé les 10 milliards de dollars, ou par une politique fiscale qui a progressivement épuisé la population».
«Nous refusons la logique selon laquelle il n’y aurait pas de développement, sans nouvelles taxes. Ce ne sont pas les propos d’un homme qui respecte son peuple, et sa propre position», a conclu cheikh Fadlallah, qui a appelé à une réflection nationale sur la question.
Sur un autre plan, tout en rejetant l’implantation, cheikh Fadlallah a dénoncé la politique d’«austérité» suivie par les organismes d’aide au peuple palestinien. «Pour quelle raison le peuple palestinien est-il traité comme un paria, alors qu’il mérite au contraire d’être assisté, en raison des souffrances que lui ont valu les complots ourdis contre lui?» a-t-il déclaré.
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