Délégation de la Fédération des institutions arabo-américaines en Argentine en visite à Beyrouth (photos)

Le chef du Législatif, M. Nabih Berry, a mis l’accent sur la nécessité d’unifier les efforts des émigrés libanais et arabes dans le monde en vue de mieux soutenir les causes justes de la nation arabe.

M. Berry a souligné l’importance de la diaspora libanaise dans le monde de l’émigration, affirmant qu’elle est forte de plus de quatre millions de personnes. Il a déclaré que les émigrés libanais ont une importante présence dans 19 Parlements dans le monde et que deux millions d’entre eux se trouvaient aux Etats-Unis.
M. Berry s’adressait à une délégation de la Fédération des institutions arabo-américaines en Argentine (FIARAB) venue à Msaileh en compagnie du ministre d’Etat, M. Ghazi Seifeddine et du président de la branche de l’ULCM en Afrique, M. Négib Zaher.
Le président de l’Assemblée nationale a estimé que c’est Israël qui ne veut pas d’une paix juste et honorable et c’est l’Etat hébreu qui ne cesse d’entraver l’application des résolutions onusiennes, notamment la 425.
Il a réaffirmé que l’Etat hébreu cherche à obtenir par tous les moyens la dissociation des fronts libanais et syrien dans le cadre des négociations de paix, soulignant par ailleurs que le Liban et la Syrie sont liés par un sort commun plus que par une unité des fronts dans le cadre des pourparlers de paix. M. Berry a déclaré par ailleurs que la résistance à Israël, que ce soit au Liban-Sud ou dans la Békaa-Ouest, relève d’une décision émanant du peuple.
De son côté, M. Horatio Haddad, président de la Fédération des institutions arabo-américaines en Argentine, a affirmé que les émigrés arabes œuvrent de concert dans le monde pour l’application des résolutions onusiennes.
Il convient de signaler que la délégation s’est rendue auprès du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri. Elle a également fleuri le monument du martyr d’Amal à Zahrani, Bilal Fahs, et a été l’hôte à dîner de M. Zaher.
Dans une allocution de circonstances prononcée au cours de ce dîner, le directeur général du ministère des Emigrés, M. Haïtham Jomaa, a affirmé que la coopération entre les institutions arabes dans le monde de l’émigration est une nécessité.
«Une telle coopération dissipe les inquiétudes et les craintes des émigrés qui ont la nostalgie du pays», a-t-il dit.
Pour sa part, M. Zaher a souligné que les émigrés arabes dans le monde représentent approximativement 30 millions de personnes, souhaitant par ailleurs que la coopération entre l’ULCM et les Fédérations des institutions arabo-américaines se renforcent dans l’intérêt des grandes causes arabes.