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Actualités - CHRONOLOGIE

Hraoui rassure les industriels brésiliens - Maintien du secret bancaire - Pas de blanchiment d'argent au Liban

l MAINTIEN DU SECRET BANCAIRE
l PAS DE BLANCHIMENT D’ARGENT AU LIBAN

Le chef de l’Etat Elias Hraoui a annoncé hier à des industriels brésiliens à Sao Paulo que la loi sur le secret bancaire allait être maintenue au Liban, et qu’en dépit de cela, il n’existait dans ce pays «aucune forme de blanchiment d’argent» sale.
M. Hraoui a tenu ces propos au cours d’un déjeuner offert en son honneur, au quatrième jour de sa visite au Brésil, par l’Association des industriels de Sao Paulo, la plus grande ville du pays où il était arrivé mercredi, venant de Brasilia.
Le président de l’association, Carlos Eduardo Fereira, d’origine libanaise, a pris la parole au cours du déjeuner pour dresser un bilan de la situation économique au Brésil et appeler les hommes d’affaires brésiliens à contribuer au «grand projet de reconstruction du Liban».
M. Hraoui a fait de son côté un bref exposé sur les données économiques et financières actuelles du Liban, insistant sur les différences entre les chiffres d’aujourd’hui et ceux de 1989, année où il a été élu président de la République.
Il a indiqué qu’à l’époque, «les dépôts des banques s’élevaient à 4 milliards de dollars, alors qu’elles atteignent aujourd’hui 18 milliards». Quant aux réserves en devises de la Banque centrale, «elles sont passées de 400 millions à 6 milliards et demi de dollars», sans compter l’or.
Le chef de l’Etat a annoncé aux patrons brésiliens que les autorités libanaises ont «commencé à créer des zones franches industrielles pour permettre aux industries brésiliennes de se développer au Liban». Il a estimé que «l’exportation des produits de ces industries dans la région sera facilitée grâce à l’expérience libanaise en matière commerciale».
«Au Liban, il n’existe aucune forme de blanchiment d’argent sale, et cela nous tenons à le préserver», a-t-il affirmé. «Dans le même temps, nous allons maintenir le secret bancaire pour que le Liban demeure un centre bancaire privilégié dans le Proche et Moyen-Orient», a-t-il ajouté.
M. Hraoui a conclu en soulignant que le Liban et le Brésil «sont ouverts économiquement» et estimé qu’une coopération entre les deux pays ne pouvait que leur être «bénéfique».
Dans la matinée, M. Hraoui avait rencontré des représentants de la communauté libano-brésilienne de Sao Paulo devant lesquels il avait exposé la situation politique dans le pays.
Le chef de l’Etat doit rester deux jours dans la métropole brésilienne, deuxième étape de sa visite de dix jours au Brésil. La troisième étape sera Rio de Janeiro.
l MAINTIEN DU SECRET BANCAIREl PAS DE BLANCHIMENT D’ARGENT AU LIBANLe chef de l’Etat Elias Hraoui a annoncé hier à des industriels brésiliens à Sao Paulo que la loi sur le secret bancaire allait être maintenue au Liban, et qu’en dépit de cela, il n’existait dans ce pays «aucune forme de blanchiment d’argent» sale.M. Hraoui a tenu ces propos au cours d’un déjeuner...