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Actualités - CHRONOLOGIE

A cinq jours de l'arrivée d'Albright au P.O. Israël croit à une reprise du dialogue avec la Syrie (photo)

Israël s’est déclaré optimiste sur les chances de reprise du dialogue avec la Syrie, à la faveur de la tournée proche-orientale que doit effectuer le secrétaire d’Etat américain. A cette occasion, Madeleine Albright rencontrera ses homologues des six pays du Conseil de coopération du Golfe, dont le porte-parole a tenu hier à réaffirmer l’appui de ces Etats au processus de paix pendant que les Palestiniens annonçaient leur intention de demander que les Etats-Unis exercent un rôle d’«observateur» lors des futurs pourparlers avec l’Etat hébreu.

«Le seul moyen de préserver nos droits dans le processus de paix est qu’une tierce partie participe en tant qu’observateur aux futurs pourparlers politiques, exactement comme c’est actuellement le cas dans les discussions sécuritaires», a déclaré Saeb Erakat, principal négociateur palestinien, avant de se rendre à Washington.
«Les agissements de Benjamin Netanyahu (le premier ministre israélien) ont réduit à zéro le degré de confiance entre nous et les Israéliens, d’où une dépendance vis-à-vis des Etats-Unis», a-t-il poursuivi.
MM. Erakat et Mahmoud Abbas, le bras droit du président palestinien Yasser Arafat, doivent rencontrer jeudi et vendredi à Washington le médiateur américain Dennis Ross avant l’arrivée dans la région, prévue le 10 septembre, de Mme Albright pour sa première tournée officielle au Proche-Orient.
Le secrétaire du cabinet israélien, Danny Naveh, de son côté, a présenté mercredi à M. Ross à Washington la position de l’Etat hébreu.
M. Erakat a ajouté qu’il souhaitait mettre en place, par l’entremise de Mme Albright, «un mécanisme forçant Israël à appliquer ses engagements». «Jusqu’à présent, Netanyahu a prouvé qu’il avait l’intention de se débarrasser des accords» de 1993 sur l’autonomie palestinienne, signés par ses prédécesseurs travaillistes, a-t-il dit.
Un porte-parole de M. Arafat a estimé de son côté que «les problèmes de sécurité ont été gérés avec succès» et a accusé M. Netanyahu de saper l’autorité du président palestinien en exigeant qu’il traque ses opposants.
«Les demandes excessives d’Israël en matière de sécurité visent à embarrasser l’Autorité palestinienne et à la rendre impuissante. Nous n’accepterons pas d’être des otages», à affirmé M. Marouane Kanafani.

Réunion avec les Six

Optimiste quant aux chances d’une reprise du dialogue avec Damas, bloqué depuis mars 1996, l’ambassadeur israélien à Washington Eliahu Ben-Elissar a jugé qu’il y avait «quelque espoir de pouvoir faire redémarrer les négociations avec la Syrie», dans une déclaration à sa sortie du département d’Etat où la délégation israélienne était reçue par le médiateur américain Dennis Ross.
La délégation, qui comprend notamment le secrétaire général du gouvernement Danny Naveh et Uzi Arad, deux proches conseillers du premier ministre, a commencé ses entretiens mercredi.«Le seul moyen de préserver nos droits dans le processus de paix est qu’une tierce partie participe en tant qu’observateur aux futurs pourparlers politiques, exactement comme c’est actuellement le cas dans les discussions sécuritaires», a déclaré Saeb Erakat, principal négociateur palestinien, avant de se rendre à Washington.
«Les agissements de Benjamin Netanyahu (le premier ministre israélien) ont réduit à zéro le degré de confiance entre nous et les Israéliens, d’où une dépendance vis-à-vis des Etats-Unis», a-t-il poursuivi.
MM. Erakat et Mahmoud Abbas, le bras droit du président palestinien Yasser Arafat, doivent rencontrer jeudi et vendredi à Washington le médiateur américain Dennis Ross avant l’arrivée dans la région, prévue le 10 septembre, de Mme Albright pour sa première tournée officielle au Proche-Orient.
Le secrétaire du cabinet israélien, Danny Naveh, de son côté, a présenté mercredi à M. Ross à Washington la position de l’Etat hébreu.
M. Erakat a ajouté qu’il souhaitait mettre en place, par l’entremise de Mme Albright, «un mécanisme forçant Israël à appliquer ses engagements». «Jusqu’à présent, Netanyahu a prouvé qu’il avait l’intention de se débarrasser des accords» de 1993 sur l’autonomie palestinienne, signés par ses prédécesseurs travaillistes, a-t-il dit.
Un porte-parole de M. Arafat a estimé de son côté que «les problèmes de sécurité ont été gérés avec succès» et a accusé M. Netanyahu de saper l’autorité du président palestinien en exigeant qu’il traque ses opposants.
«Les demandes excessives d’Israël en matière de sécurité visent à embarrasser l’Autorité palestinienne et à la rendre impuissante. Nous n’accepterons pas d’être des otages», à affirmé M. Marouane Kanafani.

Réunion avec les Six

Optimiste quant aux chances d’une reprise du dialogue avec Damas, bloqué depuis mars 1996, l’ambassadeur israélien à Washington Eliahu Ben-Elissar a jugé qu’il y avait «quelque espoir de pouvoir faire redémarrer les négociations avec la Syrie», dans une déclaration à sa sortie du département d’Etat où la délégation israélienne était reçue par le médiateur américain Dennis Ross.
La délégation, qui comprend notamment le secrétaire général du gouvernement Danny Naveh et Uzi Arad, deux proches conseillers du premier ministre, a commencé ses entretiens mercredi.
Israël s’est déclaré optimiste sur les chances de reprise du dialogue avec la Syrie, à la faveur de la tournée proche-orientale que doit effectuer le secrétaire d’Etat américain. A cette occasion, Madeleine Albright rencontrera ses homologues des six pays du Conseil de coopération du Golfe, dont le porte-parole a tenu hier à réaffirmer l’appui de ces Etats au processus...