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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le BCCN : le retour de Aoun tributaire de considérations régionales et mondiales


Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a adressé hier une lettre ouverte au général Michel Aoun, en exil à Paris, à l’occasion du sixième anniversaire de son évacuation de l’ambassade de France au Liban, le 28 août 1991.
Dans cette lettre, le BCCN affirme que le retour du général Aoun «dépend de considérations régionales et mondiales, puisque son éloignement avait été, à la base, le fruit d’une concertation entre les grandes puissances».
Cet éloignement, le BCCN l’attribue dans sa lettre aux raisons suivantes: «Le général Aoun n’aurait jamais permis que la souveraineté et l’unité nationales soient bafouées. Fidèle à ce principe, poursuit le BCCN, il refuse toute présence étrangère sur le sol libanais, et combat les naturalisations en masse, ainsi que l’implantation (des Palestiniens) au Liban. De même, l’augmentation de la dette nationale n’aurait pas été concevable en la présence du général Aoun, dette qui rend le Liban esclave de ses créanciers».
Et le BCCN de poursuivre: «Soucieux de la justice sociale (notamment en ce qui concerne la répartition des impôts), le leader national n’aurait jamais emprisonné un homme libre pour ses idées politiques, et laissé les vrais criminels en liberté. Et, surtout, il aurait entravé le complot qui vise à faire du Liban une monnaie d’échange dans les négociations avec Israël».
Les raisons susmentionnées suffisent, toujours selon la lettre du BCCN, à garder le général Aoun hors de son pays, «ce que le Liban paye très cher», précise-t-elle. «Les pauvres du Liban, la jeunesse désillusionnée, tout le peuple vous gardent en leur mémoire, et attendent votre retour pour mettre fin aux frustrations répétées dont ils sont victimes», conclut la lettre.
Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a adressé hier une lettre ouverte au général Michel Aoun, en exil à Paris, à l’occasion du sixième anniversaire de son évacuation de l’ambassade de France au Liban, le 28 août 1991.Dans cette lettre, le BCCN affirme que le retour du général Aoun «dépend de considérations régionales et mondiales, puisque son...