Daher se déchaîne contre la politique financière du gouvernement

Evoquant la tentative du gouvernement de relever le prix de l’essence, d’augmenter les taxes sur certains produits de consommation et de recourir à l’emprunt d’un milliard de dollars, l’ancien ministre et député, M. Mikhaël Daher, a estimé hier qu’«il était à prévoir que le chef du gouvernement se trouve «coincé» face à une impasse difficile due à la politique de gaspillage illimité des fonds publics, d’autant plus qu’il a trouvé facile de recourir à l’emprunt, dépassant en cela tous les plafonds». «Le résultat a été, a poursuivi M. Daher, que tous les revenus de l’Etat se trouvent dans l’incapacité d’acquitter le service de la dette publique, sans compter les termes qui commencent à échoir (...)».
«Cependant, s’est demandé M. Daher, est-il permis de faire assumer au peuple, qui ploie depuis longtemps sous le fardeau d’une crise socio-économique étouffante, (les conséquences) de cette politique de reconstruction tendant à développer uniquement des régions bien déterminées, comprises entre Beyrouth et Saïda, qui absorbent une proportion de 90% des dépenses publiques, alors que d’autres régions, déshéritées dans leur majorité, ne reçoivent que 10% de ces dépenses, conformément aux rapports des experts et entrepreneurs (...)».
«Les dépenses effectuées autour de la zone Solidere, a encore dit M. Daher, que ce soit pour les autoroutes, les ponts ou l’infrastructure ont pour principal objectif de surévaluer les biens-fonds de cette société, ainsi que tous ceux qui l’entourent et dont la majorité revient à des propriétaires «bien connus» (...).