A Aïn Héloué qui compte le plus grand nombre de réfugiés palestiniens au Liban, de jeunes écoliers ont jeté des pierres contre des bâtiments abritant des locaux de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), cassant des vitres.
Ces manifestations «ne sont pas dirigées contre l’UNRWA, mais sont destinées à attirer l’attention des pays donateurs sur les conséquences néfastes de leur parcimonie», a déclaré à l’AFP le porte-parole du comité des habitants du camp, Samir Jomaa.
Des manifestations similaires avaient eu lieu dans la bande de Gaza.
l’UNRWA assure divers services sociaux destinés à quelque 1,2 million de réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, et à environ 2 millions d’autres en Jordanie, en Syrie et au Liban.
Des pays donateurs n’ayant pas tenu leurs engagements, L’UNRWA a dû faire des coupes dans son budget.
Faisant face à un déficit prévu de 20 millions de dollars pour l’exercice 1997, l’agence a annoncé devoir notamment renoncer au recrutement de 249 enseignants, geler l’octroi de Bourses universitaires, diminuer de 15% de son personnel international et faire payer des soins médicaux dispensés jusqu’ici gratuitement.
«Il n’y avait pas d’autre choix que d’engager ces mesures cruelles. Je suis désolé que la situation en soit arrivée là. Il n’y a pas d’autre solution pour sauver l’agence», avait expliqué le commissaire général de l’UNRWA, Peter Hansen, en annonçant ces coupes.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent