La reine Elisabeth a finalement choisi de donner un cachet quasi royal aux funérailles de la princesse Diana, pourtant en marge des Windsor depuis son divorce. Les obsèques de la princesse de Galles auront lieu samedi prochain à 10h00 GMT à l’abbaye de Westminster, ce qui conférera à la cérémonie une dimension nationale.
2.000 invités seront conviés à cette cérémonie «unique pour une personne unique» comprenant tous les éléments de funérailles royales, a précisé un porte-parole du palais de Buckingham. La cérémonie sera retransmise à la télévision.
«Nous tenons compte des souhaits de la famille», a ajouté le porte-parole, «et de la nécessité d’autoriser les gens à exprimer publiquement leur chagrin et leur affection pour la princesse»,qui avait été privée de son titre d’altesse royale par son divorce d’avec Charles en août 1996 mais était restée princesse de Galles.
Confronté à l’immense émoi provoqué par la mort de la princesse, Buckingham a ainsi trouvé un compromis pour célébrer l’enterrement de celle qui, tout en étant mère du second dans la ligne de succession au trône, n’était plus membre à part entière de la famille royale.
Ses obsèques seront un mélange de funérailles d’Etat, en temps normal réservées aux seuls souverains ou à des personnalités hors du commun comme Winston Churchill, et de funérailles «royales» prévues pour les membres de tout premier plan de la monarchie, le conjoint du souverain ou l’héritier du trône notamment. Elles ressembleront aussi «des représentants des causes et des gens dont elle s’est occupée», selon Downing street.
Des chefs d’Etat étrangers, notamment les présidents américain Bill Clinton et français Jacques Chirac, devraient être au nombre des invités.
La princesse, tuée dimanche dans un accident de voiture à Paris, sera ensuite inhumée en privé dans le caveau des comtes Spencer à Althorp, (100 km au nord-ouest de Londres), où se trouve le château ancestral de la famille.
Une partie seulement des membres de la famille royale présents à Westminster se rendra à Althorp, selon le palais.
Le public ne sera ni admis à Westminster, ni dans la chapelle royale du palais de Saint James où le cercueil reposera jusqu’aux funérailles. Mais des centaines de milliers de personnes devraient se masser sur le parcours du cercueil qui sera transporté en procession jusqu’à l’abbaye de Westminster où la famille royale et la famille Spencer seront assises au premier rang.
La princesse, décédée à l’âge de 36 ans, a laissé un testament qui stipule notamment le lieu où elle souhaitait être inhumée, selon la presse.
Le décès de la personnalité la plus populaire de la monarchie britannique, littéralement sanctifiée hier par la presse populaire, a plongé la Grande-Bretagne dans un deuil semi-officiel. Les drapeaux étaient en berne lundi et des minutes de silence ont été observées.
Signe de l’émotion soulevée, des dizaines de milliers de personnes ont continué tout à long de la journée à affluer en pèlerinage devant les grilles des palais de Buckingham, la résidence de la reine, et de Kensington, celle de Diana, où 50.000 personnes ont été dénombrées par la police.
Le registre de condoléances ouvert sur le site Internet du palais de Buckingham a été submergé avec, en début d’après-midi, 60.500 messages comptabilisés.
Les admirateurs de la princesse de Galles se sont également rués sur tous les souvenirs portant l’effigie de Diana. La plupart des vendeurs londoniens étaient en rupture de stock, tandis que les fleuristes ont été dévalisés.
La vie politique s’est arrêtée: M. Blair a annulé la plupart de ses engagements officiels lundi et les campagnes pour les référendums sur l’autonomie de l’Ecosse et du Pays de Galles, maintenus respectivement pour les 11 et 18 septembre, ont été suspendues.
Samedi le pays devrait s’arrêter avec la fermeture le temps des funérailles de la plupart des grands magasins et probablement aussi des banques.
Le recueillement national n’a pas empêché à la polémique sur le rôle des paparazzi de se poursuivre. Mais la plupart des responsables de presse se sont prononcés contre une législation renforçant le droit à la vie privée. (AFP, Reuter)
P.1.W.
2.000 invités seront conviés à cette cérémonie «unique pour une personne unique» comprenant tous les éléments de funérailles royales, a précisé un porte-parole du palais de Buckingham. La cérémonie sera retransmise à la télévision.
«Nous tenons compte des souhaits de la famille», a ajouté le porte-parole, «et de la nécessité d’autoriser les gens à exprimer publiquement leur chagrin et leur affection pour la princesse»,qui avait été privée de son titre d’altesse royale par son divorce d’avec Charles en août 1996 mais était restée princesse de Galles.
Confronté à l’immense émoi provoqué par la mort de la princesse, Buckingham a ainsi trouvé un compromis pour célébrer l’enterrement de celle qui, tout en étant mère du second dans la ligne de succession au trône, n’était plus membre à part entière de la famille royale.
Ses obsèques seront un mélange de funérailles d’Etat, en temps normal réservées aux seuls souverains ou à des personnalités hors du commun comme Winston Churchill, et de funérailles «royales» prévues pour les membres de tout premier plan de la monarchie, le conjoint du souverain ou l’héritier du trône notamment. Elles ressembleront aussi «des représentants des causes et des gens dont elle s’est occupée», selon Downing street.
Des chefs d’Etat étrangers, notamment les présidents américain Bill Clinton et français Jacques Chirac, devraient être au nombre des invités.
La princesse, tuée dimanche dans un accident de voiture à Paris, sera ensuite inhumée en privé dans le caveau des comtes Spencer à Althorp, (100 km au nord-ouest de Londres), où se trouve le château ancestral de la famille.
Une partie seulement des membres de la famille royale présents à Westminster se rendra à Althorp, selon le palais.
Le public ne sera ni admis à Westminster, ni dans la chapelle royale du palais de Saint James où le cercueil reposera jusqu’aux funérailles. Mais des centaines de milliers de personnes devraient se masser sur le parcours du cercueil qui sera transporté en procession jusqu’à l’abbaye de Westminster où la famille royale et la famille Spencer seront assises au premier rang.
La princesse, décédée à l’âge de 36 ans, a laissé un testament qui stipule notamment le lieu où elle souhaitait être inhumée, selon la presse.
Le décès de la personnalité la plus populaire de la monarchie britannique, littéralement sanctifiée hier par la presse populaire, a plongé la Grande-Bretagne dans un deuil semi-officiel. Les drapeaux étaient en berne lundi et des minutes de silence ont été observées.
Signe de l’émotion soulevée, des dizaines de milliers de personnes ont continué tout à long de la journée à affluer en pèlerinage devant les grilles des palais de Buckingham, la résidence de la reine, et de Kensington, celle de Diana, où 50.000 personnes ont été dénombrées par la police.
Le registre de condoléances ouvert sur le site Internet du palais de Buckingham a été submergé avec, en début d’après-midi, 60.500 messages comptabilisés.
Les admirateurs de la princesse de Galles se sont également rués sur tous les souvenirs portant l’effigie de Diana. La plupart des vendeurs londoniens étaient en rupture de stock, tandis que les fleuristes ont été dévalisés.
La vie politique s’est arrêtée: M. Blair a annulé la plupart de ses engagements officiels lundi et les campagnes pour les référendums sur l’autonomie de l’Ecosse et du Pays de Galles, maintenus respectivement pour les 11 et 18 septembre, ont été suspendues.
Samedi le pays devrait s’arrêter avec la fermeture le temps des funérailles de la plupart des grands magasins et probablement aussi des banques.
Le recueillement national n’a pas empêché à la polémique sur le rôle des paparazzi de se poursuivre. Mais la plupart des responsables de presse se sont prononcés contre une législation renforçant le droit à la vie privée. (AFP, Reuter)
P.1.W.
La reine Elisabeth a finalement choisi de donner un cachet quasi royal aux funérailles de la princesse Diana, pourtant en marge des Windsor depuis son divorce. Les obsèques de la princesse de Galles auront lieu samedi prochain à 10h00 GMT à l’abbaye de Westminster, ce qui conférera à la cérémonie une dimension nationale. 2.000 invités seront conviés à cette cérémonie...
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