«Un pays qui sort d’une guerre a besoin d’un plan économique qui s’étale sur cinq ou dix ans au moins, a poursuivi M. Hbous. Tout budget proposé par l’Etat doit impérativement prévoir les sources de revenus ainsi que la réduction des dépenses nationales, sinon il ne sera pas réalisable».
Plusieurs années
d’infrastructure
M. Hbous a estimé que le pays avait besoin d’une période de cinq à quinze ans pour se remettre des années de guerre. «La remise sur pied de l’infrastructure nécessite plusieurs années avant que celle-ci ne devienne productive», a-t-il précisé. M. Hbous a également déclaré qu’il avait abordé avec le premier ministre le dossier de la communauté alaouite qu’il représente au Parlement.
M. Hariri a également reçu le secrétaire général de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), M. Hazem Biblaoui, en présence du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, M. Zafer el-Hassan, à l’occasion du transfert du siège de l’organisation internationale à Beyrouth. La discussion a porté sur les projets de l’organisation au Liban, et M. Biblaoui a annoncé que les travaux de transfert étaient prévus pour le 1er octobre.
Les relations
avec les E.A.U
M. Hariri a également rencontré le député et ancien ministre français, M. Jean-Marie Bocquel, accompagné de membres de la troupe «Toulouse», qui va présenter la pièce «Lucrèce Borgia» au festival de Beiteddine.
Le vice-président de l’émirat de Ras el-Khaymé, des Emirats arabes unis, M. Khaled Kasimi, a lui aussi visité Koraytem hier, et a discuté des relations bilatérales avec M. Hariri.
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