Dans une conférence de presse qu’il a tenue au Parlement, M. Khatib a jugé que les récentes attaques israéliennes contre le Liban constituent «autant de messages d’avertissement dont le but est d’établir une nouvelle donne: soit imposer à l’Etat l’option «Liban d’abord» et dissocier par conséquent le volet libano-syrien des négociations de paix, soit neutraliser la Résistance».
Selon lui, «cette nouvelle tactique israélienne n’aurait pas été possible si le gouvernement n’était pas attaché à sa politique et à ses priorités et notamment à l’installation d’une infrastructure coûteuse».
M. Khatib a estimé que le Liban «n’aurait pas dû parier sur la réalisation de la paix dans un proche avenir», considérant que «les autorités auraient dû édifier une économie de guerre, qui tiendrait compte de l’occupation d’une partie du territoire et des agressions répétées contre le Liban».
M. Khatib a en outre souligné la nécessité de renforcer l’armée et de lui donner les moyens de faire face aux forces israéliennes.
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