A l’issue de la réunion, M. Goksel a tenu à rassurer les habitants du Sud en affirmant que l’arrangement d’avril est toujours en vigueur puisque le comité de surveillance est en réunion depuis mercredi. M. Goksel a appelé aussi les habitants à ne pas écouter les déclarations enflammées.
De son côté, cheikh Kaouk a précisé que cette rencontre est la continuation d’une série d’autres, mais dans les circonstances actuelles, elle a plus d’une signification.
Le responsable du Hezbollah au Sud a ajouté que son parti tient à faire de son mieux pour rassurer les habitants de la région et leur éviter de se laisser influencer par les rumeurs malveillantes. «Il n’y a pas de raison d’avoir peur et de quitter le Sud», a-t-il précisé.
Cheikh Nabil Kaouk a ensuite affirmé avoir abordé avec M. Goksel le cas des fonctionnaires libanais de la FINUL récemment licenciés par la force multinationale. Selon lui, M. Goksel aurait promis de régler le problème sous l’angle humain, car le Sud souffre déjà suffisamment comme cela.
Enfin, cheikh Kaouk a insisté sur le rôle de la résistance islamique qui réussit à déjouer les projets de l’ennemi et qui a placé désormais l’actuel premier ministre israélien Netanyahu devant le même dilemme que son prédécesseur au Sud. «Mais il veut poursuivre son plan de semer des explosifs au Sud dans l’unique but de verser le sang des innocents. C’est ce qui se passe à Jezzine et à Saïda. Mais nous n’accepterons pas que le sang des innocents serve les plans d’Israël. Il n’y a pas de problème interne libanais. Il n’ya qu’un problème entre le Liban et Israël», a conclu le responsable du Hezbollah au Sud.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes