La commission parlementaire des Affaires étrangères a tenu hier une réunion extraordinaire, Place de l’Etoile, pour examiner la poursuite des agressions israéliennes au Liban-Sud et notamment à Saïda. Le ministre des Affaires étrangères étant retenu par une obligation officielle, la commission présidée par M. Ali Khalil a écouté un rapport du directeur général du ministère des Affaires étrangères, M. Zafer Hassan.
A l’issue de cette réunion qui a duré plus de deux heures, le président de la commission, M. Khalil, a répondu aux questions des journalistes. Selon lui, les agressions israéliennes ont enregistré au cours des derniers jours une escalade palpable, visant à causer un maximum de dégâts tout en essayant de susciter de nouvelles dissensions confessionnelles. De plus, toujours selon M. Khalil, l’ennemi israélien a sciemment dirigé ses agressions sur une cible proche d’une position de l’armée libanaise afin d’adresser un avertissement sévère à cette dernière.
Tout en insistant sur la clarté des options de l’Etat libanais et sur la solidité de la cohésion interne — qui s’est largement traduite au cours de l’agression d’avril 1996 —, M. Khalil a précisé que l’escalade actuelle est forcément liée à la visite du secrétaire d’Etat américain dans la région prévue à la fin du mois prochain.
«Le gouvernement de Netanyahu souhaiterait imposer le thème de la sécurité comme principal sujet de négociations lors de la visite du secrétaire d’Etat américain, afin de ne pas être amené à parler de paix et de concessions. Naturellement, a ajouté M. Khalil, nous refusons cette équation et nous restons attachés au principe de la paix contre la terre, adopté à Madrid».
Le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères a précisé qu’Israël cherche par tous les moyens à saboter l’arrangement d’avril 96, en lançant régulièrement de nouvelles équations du genre «Saïdoun-Jezzine» ou «Jezzine d’abord», dans le but non seulement de créer des dissensions confessionnelles mais aussi de créer une discrimination confessionnelle à l’intérieur de la zone occupée.
C’est pourquoi, selon M. Khalil, le Liban s’emploie à contrecarrer les visées israéliennes, en renforçant sa cohésion interne tant sur le plan officiel que sur le plan populaire. Il cherche aussi à renforcer son armée en augmentant son équipement et à donner aux habitants du Sud suffisamment de moyens pour qu’ils puissent résister aux pressions israéliennes.
Au sujet d’une éventuelle plainte libanaise au Conseil de Sécurité, M. Khalil a déclaré que le ministère des Affaires étrangères est en train de suivre la situation de près et il présentera une plainte s’il juge que les circonstances sont favorables à son acceptation. Pour l’instant, le Liban se contente d’avoir recours au comité de surveillance, car il reste convaincu de la nécessité de maintenir l’arrangement d’avril...
A l’issue de cette réunion qui a duré plus de deux heures, le président de la commission, M. Khalil, a répondu aux questions des journalistes. Selon lui, les agressions israéliennes ont enregistré au cours des derniers jours une escalade palpable, visant à causer un maximum de dégâts tout en essayant de susciter de nouvelles dissensions confessionnelles. De plus, toujours selon M. Khalil, l’ennemi israélien a sciemment dirigé ses agressions sur une cible proche d’une position de l’armée libanaise afin d’adresser un avertissement sévère à cette dernière.
Tout en insistant sur la clarté des options de l’Etat libanais et sur la solidité de la cohésion interne — qui s’est largement traduite au cours de l’agression d’avril 1996 —, M. Khalil a précisé que l’escalade actuelle est forcément liée à la visite du secrétaire d’Etat américain dans la région prévue à la fin du mois prochain.
«Le gouvernement de Netanyahu souhaiterait imposer le thème de la sécurité comme principal sujet de négociations lors de la visite du secrétaire d’Etat américain, afin de ne pas être amené à parler de paix et de concessions. Naturellement, a ajouté M. Khalil, nous refusons cette équation et nous restons attachés au principe de la paix contre la terre, adopté à Madrid».
Le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères a précisé qu’Israël cherche par tous les moyens à saboter l’arrangement d’avril 96, en lançant régulièrement de nouvelles équations du genre «Saïdoun-Jezzine» ou «Jezzine d’abord», dans le but non seulement de créer des dissensions confessionnelles mais aussi de créer une discrimination confessionnelle à l’intérieur de la zone occupée.
C’est pourquoi, selon M. Khalil, le Liban s’emploie à contrecarrer les visées israéliennes, en renforçant sa cohésion interne tant sur le plan officiel que sur le plan populaire. Il cherche aussi à renforcer son armée en augmentant son équipement et à donner aux habitants du Sud suffisamment de moyens pour qu’ils puissent résister aux pressions israéliennes.
Au sujet d’une éventuelle plainte libanaise au Conseil de Sécurité, M. Khalil a déclaré que le ministère des Affaires étrangères est en train de suivre la situation de près et il présentera une plainte s’il juge que les circonstances sont favorables à son acceptation. Pour l’instant, le Liban se contente d’avoir recours au comité de surveillance, car il reste convaincu de la nécessité de maintenir l’arrangement d’avril...
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