A l’issue de cette entrevue, M. Issam Beydoun a déclaré que c’est la première visite d’une délégation américaine après la levée de l’embargo, visite qui a été préparée depuis près de quatre mois. Il a précisé que la délégation représente de grandes sociétés internationales, ayant à leur actif près d’un siècle de travaux, qui exécutent des projets au Moyen-Orient et dans les pays du Golfe. Il a annoncé que la Clark Construction Engineering et la Dew Berry and Davies, qui sont représentées au M.-O. par MM. Keller et Hafsa, auront leurs sièges au Liban, ajoutant que ces sièges seront fonctionnels d’ici un mois.
M. Beydoun a indiqué que la délégation a été frappée par le mouvement de reconstruction à Beyrouth, ce qui lui a permis de se faire une image du Liban différente de celle qui prévaut aux Etats-Unis où ce pays est présenté comme étant en guerre et subissant des destructions.
M. Beydoun a rappelé qu’il avait visité le Liban en octobre dernier et qu’il avait rencontré le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, lors du «Forum des Amis du Liban» qui s’était tenu à Washington.
Sur le point de connaître l’impression de la délégation quant à la décision de la levée de l’embargo avec le maintien, toutefois, d’une réserve s’exprimant par une mise en garde, M. James Hafsa a déclaré: «Si l’on nous met en garde contre le voyage à Beyrouth, autant le faire pour un voyage à New York ou dans certaines banlieues de Washington». Quant à M. Beydoun, il devait remarquer: «Ainsi que nous l’avons dit précédemment, il se confirme que Beyrouth est plus sûre que n’importe quelle ville américaine. C’est ce que d’ailleurs a remarqué nettement la délégation (...)».
Par ailleurs, le président Hraoui devait recevoir la délégation médicale qui a pratiqué une opération d’implantation de poumon à l’hôpital Saint Georges.
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