La première famille, composée de onze personnes, a été décimée. Seul un adolescent a pu s’échapper, mais a été blessé par balles par les agresseurs. Le reste de sa famille, six enfants, deux femmes et deux hommes ont été égorgés.
Comble du malheur, cette famille avait fui, il y a quatre mois, le village de Beni Slimane, dans la région de Médéa (sud d’Alger) à la suite d’un massacre. Elle avait acheté à Douéra un lopin de terre et construit une maison de fortune pour s’y abriter.
La deuxième famille a perdu deux hommes, le père, très âgé, et un cousin. Le reste de la famille, notamment les femmes et les enfants, qui assistaient à une fête, hors de ce quartier, ont échappé au massacre. Les deux hommes exerçant la profession de maçon, fuyant les violences de Jijel (Est algérien), il y a une année, avaient commencé à construire une modeste maison et fait venir leur famille.
Un quinzième cadavre, non encore identifié, a été découvert non loin du quartier, selon les habitants encore sous le choc.
Les massacres de villageois, jamais revendiqués, imputés par la presse algérienne aux islamistes armés, alors que les autorités gardent un mutisme total, se sont succédé notamment dans la Mitidja, à Aïn Defla (Sud-Ouest) et Médéa (Sud).
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