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Actualités - CHRONOLOGIE

Garez-vous , ils passent !


Il ne fait pas bon pour le quidam de se trouver sur le chemin des «gens importants». Dans le Liban de 1997, cette observation prend un relief particulier, du fait, justement, de l’importance de cette catégorie de personnes.
Hier, en prévision d’un passage en voiture du premier ministre Rafic Hariri et de son homologue égyptien dans certains quartiers de Beyrouth, tous les véhicules stationnés sur certains tronçons du parcours emprunté par le convoi furent envoyés à la fourrière, sans tambour ni trompette.
L’emploi du temps des deux dirigeants semblait trop chargé de sorte que l’on ne put prévenir à temps les propriétaires de ces véhicules.
Certains d’entre eux, se croyant peut-être dans un pays où l’on respecte les gens, eurent l’incroyable toupet de protester auprès des forces de l’ordre, dont l’ardent zèle pour ce genre de blitzkrieg n’est plus à prouver. La réponse fut écrasante d’intelligence: «Ce sont les ordres», leur dit-on.
Les gens, «raisonnables» ne manqueront pas d’observer: «Soyez indulgents, ce n’est qu’un reliquat de la guerre». Un de plus? d’accord. Sauf que, durant la guerre, nous recevions moins de visiteurs...
Il ne fait pas bon pour le quidam de se trouver sur le chemin des «gens importants». Dans le Liban de 1997, cette observation prend un relief particulier, du fait, justement, de l’importance de cette catégorie de personnes.Hier, en prévision d’un passage en voiture du premier ministre Rafic Hariri et de son homologue égyptien dans certains quartiers de Beyrouth, tous les...