Dans un fax parvenu aux journaux et aux agences de presse, «Amnesty» indique qu’elle a envoyé des messages au président Elias Hraoui, au président syrien Hafez el-Assad, au vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, et au ministre syrien de la Défense Moustapha Tlass pour s’enquérir du sort de M. Hamad. Une «copie» de ce message a été transmise au procureur général de la République Adnane Addoum.
Selon l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, M. Hamad a été enlevé le 18 ou le 19 juin 1997 dans le Akkar et n’est plus réapparu depuis.
«Il semble qu’il ait été arrêté par des membres des services de renseignements syriens, en raison de son appartenance supposée à un parti interdit au Liban, le parti Baas pro-irakien», indique le texte.
«Amnesty s’inquiète du fait qu’il pourrait avoir été emmené en Syrie où il risque de subir des mauvais traitements et d’être soumis à la torture. Selon les rapports qui nous sont parvenus, des personnes détenues dans des centres d’internement syriens au Liban ont subi des mauvais traitements (...) et des prisonniers libanais et arabes qui ont été transférés en Syrie ont été soumis à la torture», selon le texte.
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