Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

A cause notamment du problème des ordures ménagères Les relations entre Chehayeb et Greenpeace se détériorent

Les relations entre l’Organisation écologique Greenpeace et le ministre de l’Environnement, M. Akram Chéhayeb, se sont détériorées ces dernières semaines après avoir été caractérisées par une étroite coopération dans différents domaines.

Greenpeace a publié hier une lettre ouverte adressée à M. Chéhayeb dénonçant les «solutions» élaborées pour régler le problème des ordures ménagères, notamment dans la banlieue-sud de Beyrouth où un nouveau dépotoir a été créé dans la région de Maramel.
L’organisation déplore le fait que les solutions négociées avec le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) n’aient pas été examinées au préalable avec Greenpeace. Elle exhorte le ministre à reprendre la coopération avec les groupes écologiques dans le but de la protection de l’environnement.
Dans une lettre assez longue, Greenpeace retrace l’historique de ses relations avec M. Chéhayeb en lui rendant hommage pour ses efforts en vue de la fermeture des carrières et la clôture du dossier des déchets toxiques allemands qui ont été rapatriés à la suite d’une campagne menée en coordination entre le ministère et l’Organisation écologique. «Votre plus importante décision, déclare la lettre en s’adressant à M. Chéhayeb, est d’avoir interdit l’importation de déchets toxiques même lorsque les produits sont destinés à être recyclés dans l’industrie libanaise».
«Mais depuis janvier dernier, les relations entre Greenpeace et le ministre ont commencé à se détériorer à cause de l’affaire des ordures ménagères, ajoute le texte. Le Conseil des ministres a adopté un plan qui prévoit de régler le problème de 1700 tonnes de détritus produits chaque jour à Beyrouth. 1100 tonnes devaient être traitées dans l’usine de la Quarantaine et le reste dans l’incinérateur d’Amroussiyé (...) Ce n’est qu’après l’approbation de ce plan que vous êtes entrés en contact avec Greenpeace pour en discuter. En mars, une réunion a groupé des représentants de plusieurs associations écologiques et des responsables du ministère. Nous vous avons soumis des propositions qui ont été totalement ignorées».

L’organisation souligne qu’elle est opposée à l’enfouissement systématique des ordures, car cela risque de polluer les nappes phréatiques. La lettre rappelle ensuite les événements qui ont précédé et suivi l’incendie par des habitants en colère de l’usine d’Amroussiyé. Elle rejette par ailleurs le plan provisoire élaboré par les autorités, notamment la création d’un «nouveau Bourj-Hammoud» à Maramel. Greenpeace conclut en se déclarant prête à reprendre la coopération avec le ministre afin de protéger l’environnement.
Les relations entre l’Organisation écologique Greenpeace et le ministre de l’Environnement, M. Akram Chéhayeb, se sont détériorées ces dernières semaines après avoir été caractérisées par une étroite coopération dans différents domaines.Greenpeace a publié hier une lettre ouverte adressée à M. Chéhayeb dénonçant les «solutions» élaborées pour régler le...