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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le conseil supérieur melkite met en garde contre un retard dans le retour des déplacés

Le Conseil supérieur de la communauté grecque-catholique a affirmé redouter que la coexistence ne soit ébranlée au cas où le retour des déplacés tarderait à se réaliser. Il s’est également arrêté sur la situation à Jezzine et a exprimé ses craintes que cette région du Liban-Sud ne soit vidée de ses habitants
Le Conseil a tenu une assemblée générale avant que son comité exécutif ne tienne sa réunion mensuelle qu’il a consacrée à l’examen de plusieurs questions d’actualité. Les deux réunions ont eu lieu sous la présidence du patriarche melkite, Mgr Maximos V Hakim, et en présence du vice-président du Conseil, M. Pierre Pharaon, des ministres Nadim Salem et Elias Hanna, des députés Antoine Haddad, Marwan Farès et Michel Pharaon, et des évêques Youhanna Mansour et Georges Riachi.
Dans le communiqué qu’il a fait paraître, le comité exécutif du Conseil supérieur melkite a exprimé son «inquiétude devant le retard du retour des déplacés» et a affirmé redouter que «la coexistence ne soit ébranlée (dans les régions où le retour doit s’opérer) si les déplacés ne regagnent pas leurs foyers».
Il a invité les responsables à accorder une attention particulière au dossier des déplacés et à le placer en tête de leurs priorités. Le Comité a aussi attiré leur attention sur la situation à Jezzine et a exprimé des craintes que cette région ne soit vidée de ses habitants «ce qui menacerait également la coexistence au Liban-Sud en général et à Jezzine en particulier». Il a appelé le gouvernement à «entreprendre tout ce qui est de nature à alléger les souffrances des habitants de cette région» du Liban-Sud.
Le Comité a par ailleurs affirmé «la nécessité de préserver les droits de la communauté (melkite) lors des nominations envisagées dans différents secteurs de l’administration». Il a ensuite considéré que le dialogue amorcé entre l’Etat et les organismes économiques durant le séminaire du Coral Beach «constitue un premier pas sur la voie du règlement de la crise socio-économique». Mais, pour lui, ce dialogue ne peut pas se substituer au Conseil économique et social.
Auparavant, durant son assemblée générale, le Conseil supérieur melkite avait approuvé le principe de l’élargissement de cette assemblée «pour qu’elle soit représentative de toutes les régions et de tous les secteurs».
Le Conseil supérieur de la communauté grecque-catholique a affirmé redouter que la coexistence ne soit ébranlée au cas où le retour des déplacés tarderait à se réaliser. Il s’est également arrêté sur la situation à Jezzine et a exprimé ses craintes que cette région du Liban-Sud ne soit vidée de ses habitantsLe Conseil a tenu une assemblée générale avant que son...