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Actualités - CHRONOLOGIE

Lévy et Chaath ont convenu de relancer les travaux des commissions mixtes Dégel partiel du processus de paix israelo-palestinien (photos)

La Syrie a opté pour la paix comme «choix stratégique» mais n’écarte pas «les autres choix» pour récupérer le plateau du Golan occupé par Israël, a déclaré jeudi un ministre syrien.
Le fait que la Syrie «a opté pour la paix comme choix stratégique ne signifie pas qu’elle a abandonné les autres choix pour récupérer le Golan», a indiqué le ministre de l’Economie Mohammad al-Imadi, dans une allusion à un recours à la force.
M. Imadi prononçait un discours à l’ouverture de la 44e Foire internationale de Damas, à laquelle participent une cinquantaine de pays et qui doit durer jusqu’au 10 septembre.
Selon le ministre, le refus d’Israël de reprendre les négociations avec la Syrie au point où elles se sont arrêtées en février 1996 prouve que la politique du gouvernement israélien de M. Benjamin Netanyahu «est en train de tuer le processus de paix et de saper toutes les tentatives qui visent à remettre ce processus sur les rails».

M. Imadi a appelé la communauté internationale «à redoubler d’efforts pour limiter les dangers de la politique de Netanyahu sur la région».
Le premier ministre israélien Yitzhak Rabin avait accepté le principe d’une discussion sur un retrait total du Golan, selon des révélations faites par le quotidien israélien Haaretz (VOIR PAGE 6).
M. Netanyahu a réagi jeudi en affirmant qu’il n’était pas tenu de respecter les promesses non écrites de ses prédécesseurs travaillistes.
Le ministre syrien de la Défense, le général Moustapha Tlass, avait mis en garde Israël mercredi contre «une agression» contre la Syrie, affirmant que l’Etat hébreu «paiera cher» dans ce cas.
«Si Netanyahu et sa clique œuvrent à créer des conditions de guerre, la Syrie ne craint pas la guerre. Elle est prête à se défendre», avait déclaré M. Tlass dans une interview publiée par le quotidien «Akhbar al-Khaleej» de Bahrein.
L’Etat hébreu «a fermé les portes de la paix dans la région et ouvert le dossier de la guerre», avait ajouté M. Tlass, accusant M. Netanyahu de «mener la région vers une escalade dangereuse dont les conséquences néfastes sont imprévisibles».
La Syrie s’est félicitée jeudi de l’appel du président français Jacques Chirac à une «initiative» franco-américaine pour sauver le processus de paix au Proche-Orient.
Dans son commentaire politique, Radio-Damas a estimé que «la position exprimée par le président Chirac au sujet du processus de paix qui est au bord de l’abîme et de la nécessité d’une initiative franco-américaine pour le sauver traduit la position du monde entier».
Pour Radio-Damas, le processus de paix «est arrivé à un point critique et plus rien ne peut arrêter le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu», le premier ministre israélien.
La radio a appelé à «une initiative internationale sérieuse pour mettre fin au bellicisme d’Israël et remettre le processus de paix sur les rails».
La Syrie a opté pour la paix comme «choix stratégique» mais n’écarte pas «les autres choix» pour récupérer le plateau du Golan occupé par Israël, a déclaré jeudi un ministre syrien.Le fait que la Syrie «a opté pour la paix comme choix stratégique ne signifie pas qu’elle a abandonné les autres choix pour récupérer le Golan», a indiqué le ministre de l’Economie...