Cette déclaration de M. Ghanem a été faite en réponse à une mise au point de M. Harajli, samedi dernier à Baalbeck, dans laquelle il rappelait «au cher député» que «la loi régit parfaitement les dossiers dont le ministère des T.P. s’occupe».
M. Harajli a rappelé, sans le nommer, à M. Ghanem que «s’il avait à choisir entre les intérêts d’un député et ceux d’un simple citoyen, c’est en faveur de ce dernier que la question serait tranchée».
Dans sa réponse d’hier, le député Ghanem, qui s’exprimait devant une foule nombreuse venue à la salle paroissiale de l’église Saint-Georges, au village de Kfarzabad, a plaidé pour «une plus grande justice sociale», pour «l’abolition du clientélisme politique et du favoritisme» et s’est élevé contre la volonté de certains de vouloir mettre leur ministère «au service de leurs intérêts personnels au détriment de ceux des citoyens».
Invitant ses compatriotes à élever bien haut leurs voix pour revendiquer leurs droits, M. Ghanem a accusé ses collègues, les députés, de manquer de courage pour dénoncer la corruption et les corrompus, «politique qui nous sera fatale le jour où nous nous apercevrons que le pays nous échappe des mains», a-t-il conclu.
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