Plan d'action pour aider la délégation canadienne d'amnesty à pénétrer à Khyam

Le comité de liaison pour la question des détenus libanais dans les prisons israéliennes a adopté hier un plan d’action pour aider la délégation canadienne d’Amnesty International, qui se trouve au Liban depuis mercredi au Liban, à pouvoir pénétrer à la prison de Khyam et visiter les prisonniers.
Ce plan a été adopté lors d’une réunion en présence de la délégation canadienne. Il prévoit notamment de:
— demander à l’ambassadeur du Canada à Beyrouth d’intervenir auprès des autorités israéliennes afin d’obtenir l’autorisation pour la délégation canadienne d’entrer à la prison de Khyam et de faciliter sa mission,
— organiser un grand sit-in populaire, devant le siège du Comité international de la Croix-Rouge à Nabatiyeh dont le temps fort devra coïncider avec l’entrée de la délégation à la prison de Khyam,
— Appeler les médias locaux, arabes et internationaux à couvrir abondamment la mission de la délégation.
Le plan prévoit également une conférence de presse de la délégation mardi prochain au siège du syndicat de la presse.
La délégation d’Amnesty qui s’était rendue jeudi chez les parents de Souha Béchara, la jeune femme emprisonnée sans jugement par Israël après avoir tenté d’assassiner le chef de l’Armée du Liban-Sud Antoine Lahd, doit en outre continuer à visiter les familles des détenus. Elle doit rester au Liban une vingtaine de jours.

Efforts pour libérer
Roger Nohra

Sur un autre plan, le président du syndicat des rédacteurs de presse Melhem Karam, qui effectue un voyage en France et en Grande-Bretagne, a rencontré hier à Londres son homologue britannique John Foster et lui a soumis le cas du journaliste Roger Nohra, correspondant de la chaîne locale MTV, récemment enlevé par Israël à Kleya, dans la zone occupée, selon ses proches.
Israël n’a pas pour sa part confirmé cet enlèvement jusqu’ici.
Selon l’ANI (officielle), M. Foster a condamné cet enlèvement et a adressé un message à l’ambassadeur d’Israël à Londres lui demandant de presser son gouvernement de libérer le journaliste.
M. Foster a également contacté le président du syndicat des rédacteurs israéliens et le secrétaire général de l’Union internationale des journalistes, en Belgique, pour leur demander d’intervenir dans cette affaire.