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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Clôturant sa visite à Athènes Hariri : le Liban n'oubliera jamais le soutien permanent de la Grèce (photo)

Au deuxième et dernier jour de sa visite officielle en Grèce, la première d’un haut responsable libanais dans ce pays depuis 35 ans, le chef du gouvernement Rafic Hariri a assuré que le Liban «n’oubliera jamais le soutien permanent de la Grèce à ses causes nationales».

M. Hariri s’exprimait au Conseil municipal d’Athènes, après avoir été décoré par le maire Dimitris Avramopoulos de la médaille dorée de l’Estime de la Ville.
En lui remettant la décoration, M. Avramopoulos a souligné que cette médaille était généralement octroyée uniquement aux chefs d’Etat, mais que le Conseil municipal avait décidé cette fois-ci de faire exception, «en raison de l’importance des réalisations» de M. Hariri.
Dans son intervention, le maire d’Athènes a qualifié le chef du gouvernement d’«homme d’Etat brillant qui a su se montrer efficace dans son pays et remporter l’estime internationale».
Soulignant les rapports amicaux entre la Grèce et le Liban, M. Avramopoulos a dit, s’adressant aux Libanais: «Soyez sûrs qu’Athènes et la Grèce tout entière seront pour le Liban la porte de l’Europe, car même si vous ne faites par partie de ce continent, vous appartenez historiquement et culturellement à la famille européenne».
M. Hariri a vivement remercié son interlocuteur et souligné lui aussi que les relations entre les deux peuples libanais et grec «ont été tissées par de longues années d’amitié que nous souhaitons renforcer encore».
Après avoir évoqué la destruction puis la reconstruction en cours de Beyrouth, M. Hariri a affirmé que les deux capitales avaient «beaucoup à partager, car elles ont des destins similaires».
Le premier ministre, qui est accompagné d’une importante délégation comprenant notamment les ministres Michel Murr, Fouad Siniora et Yassine Jaber, ainsi que le mohafez de Beyrouth Nicolas Saba, avait été reçu auparavant au palais présidentiel par le chef de l’Etat grec Costis Stephanopoulos.
Les entretiens ont porté sur les relations bilatérales et le blocage du processus de paix au Proche-Orient. Jeudi, M. Hariri avait appelé, avec son homologue grec Costas Simitis, l’Union européenne à se mobiliser pour sauver ce processus.
M. Hariri a également consacré sa journée d’hier à rencontrer les chefs des formations d’opposition en Grèce.
Au deuxième et dernier jour de sa visite officielle en Grèce, la première d’un haut responsable libanais dans ce pays depuis 35 ans, le chef du gouvernement Rafic Hariri a assuré que le Liban «n’oubliera jamais le soutien permanent de la Grèce à ses causes nationales».M. Hariri s’exprimait au Conseil municipal d’Athènes, après avoir été décoré par le maire...