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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Elle a été reçu hier à Dimane Moawad tire à boulets rouges sur les pratiques du gouvernement

Le député Nayla Moawad a estimé hier que «la majorité des décisions prises par le pouvoir actuel se basent sur un partage d’intérêts économiques, politiques, confessionnels et financiers».

Tenant ces propos à l’issue d’un entretien à Dimane avec le patriarche maronite, Mme Moawad a tiré à boulets rouges sur la gestion socio-économique du gouvernement. Elle a notamment reproché à celui-ci de traiter la crise de manière «désordonnée». Elle a souligné dans ce cadre la nécessité d’une «coordination entre les différents secteurs économiques».
Le député a en outre rappelé qu’elle s’était opposée aux décisions agricoles du gouvernement car «on ne peut prendre des mesures qui nuisent au secteur industriel, et sans avoir consulté au préalable toutes les parties concernées».
Dénonçant d’autre part le report des élections municipales, Mme Moawad a déclaré à l’intention de ceux qui, au sein du Parlement, avaient voté pour ce report: «Comment le peuple libanais peut-il donc participer aux affaires publiques puisqu’on lui interdit d’y participer dans le cadre des institutions municipales?».
Sur un autre plan, le député du Nord a critiqué les mesures prises au niveau du commandement des Forces de sécurité intérieure, en s’interrogeant sur la nécessité de procéder à la révision de cette institution. «Nous n’envisageons pas cette question sous l’angle de la confession maronite, sunnite ou chiite du commandant. Mais on se demande ce que la loi peut bien apporter de nouveau», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Mme Moawad a qualifié d’«anormales» les pratiques d’un «Etat fort contre les partisans des opposants».

Fatfat: «Non» à Toufayli

Le cardinal Nasrallah Sfeir a reçu par la suite M. Ahmed Fatfat, député du Nord, qui, en réponse à une question, a annoncé son refus de recevoir cheikh Sobhi Toufayli au Akkar «car nous ne voulons pas d’une révolte d’affamés», a-t-il dit avant d’ajouter: «Nous savons, en tant que députés, comment faire parvenir la voix du peuple que nous représentons. Nous avons aussi la responsabilité de trouver des solutions aux problèmes qui se posent en collaboration avec le gouvernement».
Le patriarche maronite s’est également entretenu avec l’ancien ambassadeur Simon Karam qui a pressé l’Etat d’obtenir la réouverture de la voie de passage de Kfarfalous. M. Karam a en outre indiqué que les notables de Jezzine recevront prochainement un émissaire de l’Union européenne pour l’informer de la situation dans la région. Il a déclaré à ce sujet: «Les Européens sont tout à fait conscients de la portée d’un changement de l’équation à Jezzine et de ses répercussions. Ce sont eux qui ont pris l’initiative (d’envoyer un émissaire) et nous les en remercions», a-t-il dit.
Enfin, M. Karam a déclaré avoir demandé au cardinal Sfeir d’entreprendre des démarches en vue d’obtenir l’envoi d’une délégation pontificale à Jezzine en attendant une amélioration de la situation.
Le député Nayla Moawad a estimé hier que «la majorité des décisions prises par le pouvoir actuel se basent sur un partage d’intérêts économiques, politiques, confessionnels et financiers».Tenant ces propos à l’issue d’un entretien à Dimane avec le patriarche maronite, Mme Moawad a tiré à boulets rouges sur la gestion socio-économique du gouvernement. Elle a...