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Actualités - OPINION

Pan Pan Coureurs, sauteurs et compagnie

Dans les années cinquante-soixante, du temps du Kit-Kat et des katakits cosmopolites, un play-boy princier, Orsini, qualifiait littéralement le littoral libanais de «vaste lupanar».
Ça recommence.
De Khaldé à Jounié, en passant par Raouché, la corniche du Phare, Hamra, tous les chiens rabatteurs courent en bavant, en haletant, langue pendante après un seul lièvre: le sportif made in oil venu du Golfe. Jeux arabes dans les bars, ensuite et en suite dans certains palaces où, le client étant roi, le réceptionniste fournit roumaines, grecques, estoniennes, polonaises à volonté. Deux cent cinquante dollars la passe...
Passe encore ce trafic: le pire c’est que manquant de chair fraîche les maquereaux s’abattent sur les plages, sur les piscines de ces mêmes respectables établissements à respectueuses, pour tenter les jeunes oiselles bourgeoises qui viennent s’y dorer la pilule...
Les filles des autres, des roumains, des grecs, des estoniens, des polonais, pourquoi pas. Mais les nôtres, si pures, si innocentes... Allons, allons.
Ou alors, et à condition que tante Léonie n’en sache rien, une seule petite fois. Au salon.
J.I.
Dans les années cinquante-soixante, du temps du Kit-Kat et des katakits cosmopolites, un play-boy princier, Orsini, qualifiait littéralement le littoral libanais de «vaste lupanar».Ça recommence.De Khaldé à Jounié, en passant par Raouché, la corniche du Phare, Hamra, tous les chiens rabatteurs courent en bavant, en haletant, langue pendante après un seul lièvre: le sportif...