Des sommes importantes, rappelle-t-on, avaient été versées aux occupants des lieux et à ceux qui ont squattérisé des locaux à Wadi Abou Jémil, dans le seul but de soutirer de l’argent à l’Etat au profit de certaines organisations et partis. En évoquant ce dossier, dimanche, M. Beydoun a parlé de «gaspillage politique».
Un doigt
accusateur
Dans un communiqué qu’il a fait paraître, M. Andraos a approuvé son collègue au sujet du «gaspillage politique», précisant que des sommes faramineuses ont été versées aux squatters, avant toutefois de pointer un doigt accusateur en direction de son collègue. Le député de Aley a ainsi souligné que cette dilapidation de fonds ne se serait pas produite «si elle n’avait pas été provoquée et cautionnée par le député Beydoun et par ses alliés».
Poursuivant sur sa lancée, M. Andraos a déclaré: «Du moment qu’il exprime aujourd’hui son mécontentement à ce sujet, il n’a qu’à s’efforcer d’aider ceux qui s’occupent du dossier des déplacés à éviter que le gaspillage (politique) ne s’étende à d’autres régions, notamment à la banlieue de Beyrouth dont les habitations occupées doivent être évacuées».
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