S'il faut en croire les haririens Les présidentielles au coeur des tiraillements entre loyalistes

Dans les cercles politiques, où on en a beaucoup vu, on s’étonne quand même un peu de voir le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, généralement porté à la neutralité sur le plan intérieur tant par ses fonctions propres que par ses apparentements, se déchaîner contre le chef du gouvernement et prendre pratiquement la tête de la nouvelle fronde ministérielle... L’explication de l’intéressé lui-même, et il n’y a évidemment aucune raison de ne pas y prêter foi, est que la coupe ayant débordé on ne peut plus se contenter comme naguère de critiques discrètes entre quatre murs et qu’on ne peut plus fermer les yeux sur les velléités de M. Hariri d’imposer ses vues, au mépris le cas échéant des lois et règlements en vigueur.

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