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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

En tournée d'inspection sur le plateau syrien occupé Netanyahu promet de renforcer la colonisation sur le Golan (photo)

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis aux 13.000 colons du Golan de renforcer leur présence sur le plateau syrien occupé, où il effectuait sa première visite depuis son élection à la présidence du Conseil il y a treize mois.
«Le Golan se développe sans cesse, et notre intention est de continuer dans cette voie», a déclaré M. Netanyahu, qui visitait le Golan à l’occasion des festivités marquant le trentième anniversaire de la conquête du plateau sur la Syrie en 1967.
«Cette terre était un champ de bataille. Aujourd’hui, elle fournit du vin, de l’eau et reçoit des vacanciers», a ajouté M. Netanyahu lors d’une assemblée à Katzerin, chef-lieu des implantations juives du Golan.
Il faisait référence au fait que le plateau du Golan est le principal réservoir d’eau d’Israël. «Le destin de cette terre ne peut être dissocié de celui d’Israël», a martelé le «numéro un» de la droite israélienne.
Par la même occasion, il a une nouvelle fois rejeté catégoriquement la résolution de l’Assemblée de l’ONU condamnant Israël pour la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et notamment pour la mise en chantier du nouveau quartier de colonisation de Har Homa dans le secteur arabe de Jérusalem.
Le chef de l’opposition Ehud Barak s’est rendu également aux festivités du Golan, pour sa première apparition sur le plateau occupé depuis son accession à la tête du parti travailliste début juin.
M. Barak a exigé de Damas des assurances quant à une «normalisation immédiate» entre la Syrie et Israël avant d’envisager un retrait israélien du plateau du Golan.
«Nous ne pouvons décider l’étendue de ce retrait aussi longtemps que nous ne savonspas jusqu’où le président (syrien) Hafez el-Assad est prêt à aller pour mettre fin au terrorisme au Liban et pour normaliser immédiatement les relations entre nos deux pays», a déclaré M. Barak.
M. Barak s’exprimait lors d’un rassemblement de colons à Katzerin, chef-lieu des implantations juives du Golan.
Il a souligné à cette occasion l’importance du Golan comme réservoir d’eau d’Israël et la nécessité d’obtenir des arrangements de sécurité adéquats avec la Syrie. «C’est seulement quand nous connaîtrons les véritables intentions syriennes que nous pourrons discuter (avec Damas) de ces questions», a-t-il toutefois indiqué.
Le chef de l’opposition travailliste est délibérément resté vague sur la question de savoir si Israël pourrait se retirer intégralement du plateau du Golan, comme l’exige Damas.
Mais il a souligné qu’une paix «exigeait des compromis», ce qui lui a valu d’être copieusement hué par l’assistance, opposée au principe même d’un retrait.
M. Netanyahu, pour sa part, s’est déclaré prêt depuis son élection à reprendre les négociations de paix avec la Syrie, suspendues depuis février 1996. Cependant, il refuse de reprendre à son compte l’engagement de ses prédécesseurs travaillistes qui, aux dires de Damas, avaient secrètement accepté le principe d’un retrait intégral du Golan.
La Syrie exige la restitution de tout le territoire occupé en échange de la paix. Le Golan a été conquis par Israël pendant la guerre des Six jours de juin 1967.(AFP)
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis aux 13.000 colons du Golan de renforcer leur présence sur le plateau syrien occupé, où il effectuait sa première visite depuis son élection à la présidence du Conseil il y a treize mois.«Le Golan se développe sans cesse, et notre intention est de continuer dans cette voie», a déclaré M. Netanyahu, qui visitait le...