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Actualités - CHRONOLOGIE

En visite officielle de trois jours à Madrid Hariri sera reçu ce soir par le roi d'Espagne

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, entame aujourd’hui une visite officielle de trois jours en Espagne, la première d’un haut responsable libanais dans ce pays depuis plus de 25 ans.
M. Hariri sera reçu lors de son séjour par le roi Juan Carlos et par son premier ministre José-Maria Aznar. Ses entretiens avec les responsables espagnols porteront sur la situation au Proche-Orient, les rapports économiques entre les deux pays et les relations entre le Liban d’une part, les pays du bassin méditerranéen et l’Union européenne de l’autre.
Le président du Conseil sera accompagné lors de son voyage par le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, le ministre d’Etat chargé des Finances, M. Fouad Siniora, les ministres de l’Economie, M. Yassine Jaber, de l’Information, M. Bassem el-Sabeh et des Emigrés, M. Talal Arslane, par le secrétaire général de la présidence du Conseil, M. Hicham Chaar et par le directeur de l’Institut de promotion des investissements, M. Youssef Choucair.
L’avion du premier ministre doit atterrir à l’aéroport de Madrid en fin d’après-midi. M. Hariri sera reçu vers 18 heures locales (19h, heure de Beyrouth) par le roi Juan Carlos. Les entretiens entre M. Aznar et son hôte libanais commenceront à 20h. M. Hariri organisera ensuite une conférence de presse pour exposer les résultats des discussions avant de participer à un dîner offert en son honneur.
Mardi, M. Hariri et la délégation qui l’accompagne auront des entretiens avec des représentants du patronat espagnol en présence de plusieurs ministres du pays hôte.
Dans l’après-midi, la délégation libanaise aura des pourparlers au ministère de l’Economie avec le ministre du Commerce extérieur en vue de la signature d’un accord de coopération financière aux termes duquel l’Espagne pourrait fournir des prêts au Liban.
Mercredi, M. Hariri se rendra à Barcelone où il recevra le président du Conseil d’administration de la Chambre de commerce de la ville, M. Négri, qui est aussi président des Chambres de commerce européennes. L’entretien se déroulera en présence d’hommes d’affaires espagnols intéressés par les opportunités d’investissements au Liban.
M. Hariri clôturera sa journée barcelonaise par une conférence de presse au cours de laquelle il exposera les résultats de sa visite en Espagne.

Balance commerciale
déficitaire

Des sources proches de la délégation libanaise citées par l’ANI indiquent que la visite de M. Hariri revêt une importance particulière aussi bien sur les plans politique qu’économique. En effet, l’Espagne a accueilli en octobre 1991 la conférence de paix pour le Proche-Orient organisée à Madrid, de même que la conférence euro-méditerranéenne de Barcelone en octobre 1995. De plus, l’envoyé spécial européen au Proche-Orient, M. Miguel-Angel Moratinos, occupait le poste d’ambassadeur d’Espagne en Israël avant sa nomination.
Sur le plan économique, le Liban espère équilibrer la balance commerciale qui est déficitaire. Il a importé en 1996 pour 142 millions de dollars de produits espagnols (marbre, essence, huile de soja) et a exporté dans la même période pour seulement 3,4 millions de dollars (engrais, cuir). En 1995, les exportations libanaises vers l’Espagne se chiffraient à 8 millions de dollars.
Dans une interview accordée à l’Agence d’information espagnole à la veille de son départ, M. Hariri a précisé qu’il espérait, lors de son voyage, obtenir l’appui de l’Espagne à la résolution 425 des Nations Unies. Sur le plan économique, le chef du gouvernement a déclaré que son principal objectif était d’encourager les hommes d’affaires espagnols à venir investir au Liban.
Le premier ministre a, une nouvelle fois, réaffirmé que le blocage du processus de paix n’affectera pas le programme de reconstruction du Liban. «Nous croyons à la paix, mais nous ne misons pas sur elle», a-t-il dit.
M. Hariri a d’autre part exclu une agression israélienne d’envergure, indiquant toutefois que la situation au Liban-Sud va rester instable tant que les négociations de paix n’auront pas redémarré.
Interrogé au sujet des restrictions américaines imposées aux ressortissants US désirant se rendre au Liban, M. Hariri a assuré qu’il ne s’agissait pas de pressions exercées par Washington sur Beyrouth.
Après la fin de la visite en Espagne, M. Hariri se rendra vendredi directement à Londres où il sera reçu par le premier ministre britannique, M. Tony Blair.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, entame aujourd’hui une visite officielle de trois jours en Espagne, la première d’un haut responsable libanais dans ce pays depuis plus de 25 ans.M. Hariri sera reçu lors de son séjour par le roi Juan Carlos et par son premier ministre José-Maria Aznar. Ses entretiens avec les responsables espagnols porteront sur la situation au...