La magie demeurera dans l’imagination de ceux qui ont pu admirer la grâce ailée de Nathalia Arkchipova dans Gisèle. Dans le second acte de ce ballet fantastique, type même du ballet blanc, l’Arkchipova évoluant comme une ombre irréelle aux côtés de Vladimir Neporonji (le comte Albert) a par son charme soulevé l’enthousiasme du public au premier rang duquel on notait la présence de Mmes Elias Hraoui et Nabih Berry, du président Sélim Hoss, des ministres Nicolas Fattouche et Akram Chéhayeb, ainsi qu’un grand nombre de personnalités politiques, diplomatiques, économiques et sociales.
Tchaïkovski aussi était du rendez-vous avec le «Lac des Cygnes» et son pas de deux dansé par Maria Bylova (Odile) et André Ouvano (Siegfried). Et une incursion magique au pays des friandises avec «Casse-Noisette» où July Akopian et Jury Vetrov — superbement habillés par Simon Virsaladze — ont interprété «La Danse des jouets indiens»... Au programme également, «Les sept valses» de Chopin, «La légende de l’amour» de Melikov, «Don Quichotte» relevé avec un étourdissant brio et bien sûr, le fameux «Spartacus», une chorégraphie pour laquelle Grigorovitch a décroché le prestigieux prix Lénine et dont les cadences ont rythmé le pouls de ce soir d’été en faisant danser les dieux et les cieux.
M.M.
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