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Actualités - CHRONOLOGIE

Regain de violence à Hébron Netanyahu a mis le proche orient au bord de l'explosion, accuse Arafat (photo)

La violence a repris hier à Hébron, après quatre jours d’accalmie. Des dizaines de jeunes Palestiniens ont lancé des pierres et des bouteilles incendiaires sur des soldats israéliens qui empêchaient des commerçants d’ouvrir leurs boutiques, tandis que Yasser Arafat constatait que «Benjamin Netanyahu avait mis le Proche-Orient au bord de l’explosion et du chaos».
Le regain de violence à Hébron a fait suite à un incident, mercredi soir, au cours duquel un inconnu a ouvert le feu sur un bâtiment occupé par des colons juifs dans le centre-ville. En rétorsion, les militaires ont obligé les commerçants palestiniens du quartier occupé à baisser leurs rideaux de fer, jeudi. Plus de dix mille Palestiniens vivent dans cette zone, où habitent aussi les quelque 400 colons de la ville, alors que les 4/5e de la ville sont passés sous autonomie palestinienne depuis janvier.
Tirant la leçon des événements de ces dernières semaines, Yasser Arafat a jugé que le premier ministre israélien est un homme «qui ne veut pas la paix». Les Israéliens «ont tout gelé», a-t-il affirmé dans une interview au «Figaro». «Résultat, le Proche-Orient est aujourd’hui dans la confusion, au bord de l’explosion et du chaos».
Interrogé pour savoir si la détérioration actuelle de la situation, en particulier à Hébron, peut conduire à une guerre ou à la reprise de l’«intifada», le président de l’Autorité palestinienne a estimé que «tout est possible».
«Détruire la paix, ça veut dire ouvrir la voie aux extrémistes des deux camps», poursuit-il, en accusant M. Netanyahu d’avoir donné l’ordre à l’armée israélienne de «réinvestir à nouveau les territoires autonomes palestiniens».
Le dirigeant palestinien a exprimé l’espoir que «les Etats-Unis feront pression sur Israël» pour relancer les négociations, suspendues depuis mars dernier, avec le lancement d’une nouvelle colonie juive à Jérusalem-Est, annexée en 1967.
Il a toutefois affirmé qu’il y avait «une influence israélienne au Congrès américain», estimant que le vote au mois de juin par la Chambre des représentants d’une résolution reconnaissant Jérusalem comme «capitale unifiée» d’Israël était «dirigé contre tous les Arabes, tous les musulmans et tous les chrétiens».
M. Arafat s’est par contre refusé à mettre directement en cause le président Bill Clinton, soulignant «ne pouvoir oublier que c’est sous son égide qu’ont été signés deux accords de paix avec Israël».
Il s’est en outre déclaré satisfait des positions «très claires» de l’Union européenne, du G-7 et des Nations Unies.
La violence a repris hier à Hébron, après quatre jours d’accalmie. Des dizaines de jeunes Palestiniens ont lancé des pierres et des bouteilles incendiaires sur des soldats israéliens qui empêchaient des commerçants d’ouvrir leurs boutiques, tandis que Yasser Arafat constatait que «Benjamin Netanyahu avait mis le Proche-Orient au bord de l’explosion et du chaos».Le regain...