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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Inaugurant le musée de cire Marie Baz à Deir El-Kamar Hraoui : le Liban fait des progrès en dépit de ses souffrances (photos)

Le président de la République, M. Elias Hraoui, a estimé «qu’en dépit des souffrances qu’endurent les habitants du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, du retard mis dans le retour des déplacés à leurs villages, des souffrances dont j’entends parler ici et là et de «la révolte des affamés», le Liban continue de faire des progrès. La création du musée de cire de Deir el-Kamar est une preuve de la vitalité de notre pays», a-t-il dit.
M. Hraoui a tenu ces propos samedi lors de la cérémonie d’inauguration du musée de cire Marie Baz à Deir el-Kamar en présence notamment de son épouse, Mme Mona Hraoui, des ministres Chaouki Fakhoury, Ali Harajli et Elias Hanna, des députés Georges Dib Nehmé, Elie Skaff, Marwan Hamadé, Nabil Boustani et Issam Farès ainsi que de M. Samir Baz, propriétaire du musée. M. Baz, qui a pris l’initiative de l’aménagement de ce musée, l’a baptisé du nom de sa mère Marie Baz. M. Hraoui a appelé tous les Libanais «à cesser de pleurer et de se lamenter sur leur sort, à passer à l’action avec une volonté ferme d’aider leur prochain en vue de pouvoir dépasser la crise. Il s’agit de passer à l’action et de ne plus se contenter de discours», a-t-il dit.
Le chef de l’Etat s’est dit fier du fait que le musée de cire soit créé à Deir el-Kamar et non pas à Beyrouth. «Cette initiative, a-t-il souligné, «s’inscrit dans le cadre d’un développement équilibré entre toutes les régions du Liban. Les musées et autres réalisations culturelles ne doivent pas être concentrés dans la capitale» avant d’affirmer «qu’un développement équilibré doit englober les régions du Akkar, du Hermel, de Baalbeck, du Mont-Liban et de Deir el-Kamar». S’adressant à la foule de personnalités présentes, il a indiqué n’être pas pessimiste quant à l’avenir du Liban en raison principalement de l’unité nationale illustrée par cette manifestation. «Cette unité nationale m’a donné dans le passé le courage et la force de me rendre aux Nations Unies pour défendre le dossier du Liban-Sud», a-t-il poursuivi déplorant le fait que les résolutions onusiennes soient restées sans application.

Les déplacés

Prenant à son tour la parole, le député Georges Dib Nehmé a mis en garde l’Etat contre l’inachèvement du processus de retour des déplacés qui constitue «une entrave dangereuse à l’entente nationale». M. Nehmé a déclaré qu’il aurait préféré ne pas évoquer des sujets politiques à l’occasion de cette manifestation culturelle. «Mais la gravité de certains dossiers fait qu’on ne peut éviter d’en parler», a-t-il dit.
M. Nehmé a ainsi abordé la question de l’occupation du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, les souffrances des habitants de la localité de Jezzine, la crise socio-économique et le retour des déplacés. «Le retour des déplacés est un sujet qui préoccupe particulièrement les habitants du Chouf. Un non- retour dans la dignité de tous les déplacés serait une chose dangereuse. Elle peut constituer une entrave importante à l’entente nationale et à la consolidation de la paix civile. Les prémices de ce danger ont commencé à apparaître avec la prolifération des opérations de vente de terrains dans les villages sinistrés tels Damour et Souk el-Gharb», a-t-il souligné.
Et d’ajouter: «N’étaient les difficultés qui jalonnent le processus de retour des déplacés, la négligence dont fait preuve l’Etat à l’égard des doléances des déplacés et la crise socio-économique, nul n’aurait envisagé de vendre ses propriétés».
Il a exhorté le chef de l’Etat et le ministre des Déplacés, M. Walid Joumblatt, a accélérer la dynamique de retour réclamant par ailleurs que des sources de financement stables soient trouvées. «Les crédits sont octroyés au compte-gouttes à la Caisse des déplacés», a-t-il indiqué.
M. Nehmé a également appelé l’Etat à multiplier dans le Chouf les projets de développement susceptibles de maintenir les fils du Chouf dans leurs villages.
Il a demandé la création d’un établissement de crédit spécialisé dans l’octroi de prêts aux déplacés qui n’auront plus ainsi à vendre leurs terrains.
Il convient de signaler que des mots de circonstance ont été également prononcés par M. Samir Baz et le directeur du musée Grévin en France qui a supervisé les travaux de modelage des statues en cire. Le musée est situé dans le palais édifié par l’émir Fakhreddine II à Deir el-Kamar et qui appartient maintenant à M. Samir Emile Baz.
Des statues représentant des hommes politiques libanais et étrangers y sont exposés parmi lesquelles se trouvent notamment les statues du président de la République, M. Elias Hraoui, du chef du Législatif, M. Nabih Berry, du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, et du président Amine Gemayel.
Le président de la République, M. Elias Hraoui, a estimé «qu’en dépit des souffrances qu’endurent les habitants du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, du retard mis dans le retour des déplacés à leurs villages, des souffrances dont j’entends parler ici et là et de «la révolte des affamés», le Liban continue de faire des progrès. La création du musée de cire de Deir...