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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël perd un officier, pilonne le Liban-sud et fait 10 blessés civils En fin de soirée, explosions de Katioucha dans la zone frontalière (photo)

Israël a violemment bombardé hier, par air et par terre, plusieurs régions du Liban-Sud, blessant dix civils, parmi lesquels un enfant, après la mort dans une attaque du Hezbollah d’un de ses officiers. Les autorités libanaises ont aussitôt porté plainte auprès du comité de surveillance du cessez-le-feu, né des accords d’avril 1996, et qui doit se réunir à nouveau aujourd’hui lundi au siège de l’ONU à Naqoura, pour examiner deux précédentes plaintes du Liban et d’Israël. En fin de soirée, des sources des services de sécurité au Liban-Sud ont indiqué qu’au moins sept roquettes Katioucha tirées depuis le Liban-Sud avaient atteint le nord d’Israël

Les roquettes ont été tirées à 22h20, mais on ignorait pour l’heure la base exacte de lancement. Toujours selon les services de sécurité, elles ont atteint la région de Nahariya dans le nord d’Israël.
Mais le Hezbollah a déclaré avoir lancé des roquettes Katioucha en direction des positions israéliennes de Blat, Zaffateh et Birkat Richa dans la zone occupée au Liban-Sud.
«Cette attaque est une réponse aux civils blessés et à la violation des accords de cessez-le-feu», a déclaré à l’AFP un porte-parole du Hezbollah.
Des sources militaires israéliennes ont indiqué pour leur part que plusieurs obus de mortiers ou roquettes Katioucha ont été tirés «en direction de positions tenues par l’armée israélienne et l’Armée du Liban-Sud, dans la zone de sécurité au Liban-Sud mais il est possible que certains obus aient touché le territoire israélien».
Selon les mêmes sources, les explosions se sont produites des deux côtés de la frontière sans faire de dégâts, d’après un premier rapport mais des équipes ont été dépêchées sur les lieux pour trouver les points d’impact.
Un responsable libanais a déclaré à l’AFP que les blessures causées aux civils libanais constituaient «une nette violation des accords d’avril», stipulant d’éviter les opérations militaires contre les régions habitées et les objectifs civils.
Le militaire israélien avait été tué dans une embuscade tendue à sa patrouille par des combattants du Hezbollah près de sa position à Sojoud, à la lisière du secteur central de la zone occupée par Israël, selon des services de sécurité.
L’armée israélienne a confirmé la mort de l’officier précisant qu’il s’agissait d’un commandant.
Dans un communiqué à Beyrouth, la Résistance islamique, branche armée du Hezbollah, a pour sa part affirmé avoir «tué ou blessé» tous les membres de la patrouille israélienne.
Un milicien de l’Armée du Liban-Sud (ALS) a en outre été grièvement blessé dans ce même secteur, cible dimanche matin de plusieurs attaques de la Résistance, selon les services de sécurité.
Le bombardement de représailles israélien, de grande ampleur, a touché plusieurs villages de l’Iqlim el-Touffah, notamment les villages de Jarjouh et Aïn Boussouar, où trois civils ont été blessés, a annoncé la police libanaise.
Ali Mouqallid, 7 ans, mangeait une tartine devant sa maison à Jarjouh lorsqu’il a été atteint par des balles, dont une à un œil, selon des témoins. Son état est jugé «grave», selon des sources hospitalières.
Imad Soleimane, 18 ans, a été atteint de plusieurs éclats d’un obus, tiré depuis la zone occupée par Israël, alors qu’il était dans sa chambre, à Aïn Boussouar.
Un troisième civil, Rabih Abou Zeid, 27 ans, a reçu des éclats au bras.
Des hélicoptères israéliens, relevés par un chasseur-bombardier, ont tiré une quinzaine de missiles air-sol sur l’Iqlim el-Touffah, visant les alentours de la position de Sojoud, attaquée en fin de matinée par les combattants du Hezbollah, à l’arme automatique et à la roquette antichar, ont indiqué des services de sécurité.
Les hélicoptères israéliens ont également ratissé à la mitrailleuse lourde les routes, les bois et les lits des rivières de l’Iqlim el-Touffah, a indiqué la police.
Dans le même temps, ce massif était bombardé depuis la zone occupée par Israël. 200 obus s’y sont abattus en deux heures et le bruit de la canonnade était entendu à Saïda et à Tyr, 30 km plus loin.
«Les raids aériens et le pilonnage de l’artillerie sont destinés à couvrir les militaires israéliens qui tentent de retirer les autres membres de la patrouille du champ de bataille», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Résistance islamique.
Par ailleurs, selon les services de sécurité au Liban-Sud, deux autres civils ont été blessés à Kfar Tebnit (caza de Nabatiyé) lors de bombardements israéliens. Leur état est jugé «sérieux».
En soirée, cinq civils ont été atteints à Jarjouh, selon les mêmes sources, qui n’ont pas donné de precissions sur leur état.
Depuis le début de l’année, douze militaires israéliens ont été tués et 49 blessés au Liban-Sud, la plupart dans des attaques du Hezbollah. l’ALS a pour sa part eu huit morts et 28 blessés, selon un décompte de l‘AFP. Depuis la même date, sept personnes sont mortes et 20 autres blessées parmi les civils libanais, en dépit des accords d’avril 1996, parrainés par Paris et Washington, aux termes desquels les belligérants au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils de part et d’autrede la frontière et à s’abstenir de lancer des attaques à partir de zones civiles.

Le comité de surveillance

Le comité de surveillance du cessez-le-feu avait été saisi par le Liban, a-t-on appris, au lendemain de tirs israéliens qui avaient blessé mercredi un civil par les éclats d’un obus qui s’était abattu sur sa maison à Kfartebnit (caza de Nabatiyé).
D’autres dégâts matériels avaient été provoqués par ce bombardement, intervenu en riposte à la destruction parle Hezbollah d’un transport de troupes israéliens dans la zone occupée.
Israël a pour sa part saisi le Comité samedi pour protester contre la chute jeudi d’obus sur le nord de son territoire, tirés depuis le Liban-Sud, a-t-on précisé au ministère libanais des Affaires étrangères.
De source militaire à Tel-Aviv , on avait indiqué que ces obus n’avaient fait ni victime, ni dégât. Ce tir n’avait pas été revendiqué.Le bombardement de représailles israélien, de grande ampleur, a touché plusieurs villages de l’Iqlim el-Touffah, notamment les villages de Jarjouh et Aïn Boussouar, où trois civils ont été blessés, a annoncé la police libanaise.
Ali Mouqallid, 7 ans, mangeait une tartine devant sa maison à Jarjouh lorsqu’il a été atteint par des balles, dont une à un œil, selon des témoins. Son état est jugé «grave», selon des sources hospitalières.
Imad Soleimane, 18 ans, a été atteint de plusieurs éclats d’un obus, tiré depuis la zone occupée par Israël, alors qu’il était dans sa chambre, à Aïn Boussouar.
Un troisième civil, Rabih Abou Zeid, 27 ans, a reçu des éclats au bras.
Des hélicoptères israéliens, relevés par un chasseur-bombardier, ont tiré une quinzaine de missiles air-sol sur l’Iqlim el-Touffah, visant les alentours de la position de Sojoud, attaquée en fin de matinée par les combattants du Hezbollah, à l’arme automatique et à la roquette antichar, ont indiqué des services de sécurité.
Les hélicoptères israéliens ont également ratissé à la mitrailleuse lourde les routes, les bois et les lits des rivières de l’Iqlim el-Touffah, a indiqué la police.
Dans le même temps, ce massif était bombardé depuis la zone occupée par Israël. 200 obus s’y sont abattus en deux heures et le bruit de la canonnade était entendu à Saïda et à Tyr, 30 km plus loin.
«Les raids aériens et le pilonnage de l’artillerie sont destinés à couvrir les militaires israéliens qui tentent de retirer les autres membres de la patrouille du champ de bataille», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Résistance islamique.
Par ailleurs, selon les services de sécurité au Liban-Sud, deux autres civils ont été blessés à Kfar Tebnit (caza de Nabatiyé) lors de bombardements israéliens. Leur état est jugé «sérieux».
En soirée, cinq civils ont été atteints à Jarjouh, selon les mêmes sources, qui n’ont pas donné de precisions sur leur état.
Depuis le début de l’année, douze militaires israéliens ont été tués et 49 blessés au Liban-Sud, la plupart dans des attaques du Hezbollah. l’ALS a pour sa part eu huit morts et 28 blessés, selon un décompte de l’AFP. Depuis la même date, sept personnes sont mortes et 20 autres blessées parmi les civils libanais, en dépit des accords d’avril 1996, parrainés par Paris et Washington, aux termes desquels les belligérants au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils de part et d’autre de la frontière et à s’abstenir de lancer des attaques à partir de zones civiles.

Le comité de
surveillance

Le comité de surveillance du cessez-le-feu avait été saisi par le Liban, a-t-on appris, au lendemain de tirs israéliens qui avaient blessé mercredi un civil par les éclats d’un obus qui s’était abattu sur sa maison à Kfartebnit (caza de Nabatiyé).
D’autres dégâts matériels avaient été provoqués par ce bombardement, intervenu en riposte à la destruction par le Hezbollah d’un transport de troupes israéliens dans la zone occupée.
Israël a pour sa part saisi le Comité samedi pour protester contre la chute jeudi d’obus sur le nord de son territoire, tirés depuis le Liban-Sud, a-t-on précisé au ministère libanais des Affaires étrangères.
De source militaire à Tel-Aviv , on avait indiqué que ces obus n’avaient fait ni victime, ni dégât. Ce tir n’avait pas été revendiqué.
Israël a violemment bombardé hier, par air et par terre, plusieurs régions du Liban-Sud, blessant dix civils, parmi lesquels un enfant, après la mort dans une attaque du Hezbollah d’un de ses officiers. Les autorités libanaises ont aussitôt porté plainte auprès du comité de surveillance du cessez-le-feu, né des accords d’avril 1996, et qui doit se réunir à nouveau...