Les constructions sauvages se sont multipliées ces dernières semaines dans la Békaa dans le sillage de la révolte des affamés lancée le 4 mai dernier par l’ancien secrétaire général du Hezbollah, cheikh Sobhi Toufayli.
«Ces comportements s’inscrivent dans le cadre du complot dirigé contre les habitants de Baalbeck-Hermel comme cela s’est produit dans la banlieue-sud de Beyrouth, a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse. Les problèmes auxquels les habitants de cette région font face sont provisoires et nous espérons que l’Etat réussira à les régler dans de brefs délais. Mais les constructions sauvages auront de graves répercussions sur les générations futures et il sera difficile d’en éviter les conséquences néfastes».
M. Harajli a mis en garde contre une généralisation du phénomène des constructions sans permis délivrés par les autorités compétentes. «Lorsque le citoyen refuse de se conformer aux règles, il favorise l’avènement de la loi de la jungle et l’apparition de la guerre, a-t-il dit. L’Etat et le citoyen n’accepteront jamais que nous en arrivions là, d’autant que nous avons parcouru un long chemin sur la voie de la paix civile et de la reconstruction du pays».
M. Harajli a ajouté que le gouvernement doit trouver rapidement des solutions aux graves problèmes économiques «car tout le monde reconnaît que la pauvreté existe». A ce sujet, le ministre a précisé que la commission ministérielle formée par le gouvernement pour mettre en œuvre des programmes urgents de développement dans les régions déshéritées va commencer à exécuter des projets d’irrigation, de percement et d’asphaltage de routes et de construction du sérail du Hermel. Des projets d’adduction d’eau et d’ouverture de dispensaires sont également prévus dans les villes de Baalbeck et de Hermel. «Le lancement de ces programmes va accroître la confiance du citoyen dans son Etat», a-t-il dit.
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