Sur ce plan, M. Abi-Nasr a notamment indiqué que «le Liban et les maronites sont appelés à faire face, au cours des prochaines années, à des échéances importantes et décisives qu’il n’y a pas lieu de citer» et qu’il importe que «le président de la Ligue adopte des positions nettes et courageuses exprimant effectivement la volonté réelle du peuple et de la communauté», soulignant qu’il n’est pas permis que la politique de la Ligue maronite «continue à être une non-politique».
Ainsi, a-t-il poursuivi, «lorsque le patriarcat et les maronites sont pris à partie d’une manière irrévérencieuse et que personne, notamment la Ligue maronite, ne prend position à ce sujet, ceci est considéré comme une attitude défaitiste. De même, lorsque l’un des chefs d’Etat invite les chrétiens à se convertir à l’islam (...) et que trois jours se passent sans que l’ambassadeur de cet Etat n’ait été convoqué pour se voir reprocher son immixtion dans nos affaires intérieures et que personne ne prend position à ce sujet, je considère de mon devoir de le faire moi-même».
«Ma candidature, a ajouté M. Abi-Nasr, tend à porter la Ligue à redevenir conséquente avec le but pour lequel elle a été créée».
Evoquant ensuite la position de Bkerké face aux élections de la Ligue, M. Abi-Nasr a indiqué qu’elle est à égale distance de tous les candidats.
A la question de savoir s’il est extrémiste, M. Abi-Nasr a répondu: «Nous sommes dans un régime communautaire. Par conséquent, serais-je extrémiste si je refuse la discrimination entre les communautés et les régions, et si je proteste contre les campagnes qui prennent pour cible le patriarcat maronite? La force du Liban réside dans l’harmonie entre ses différentes communautés».
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