Des militaires israéliens ont enlevé, dans la nuit de mercredi à jeudi, Roger Nohra, 27 ans, correspondant de la MTV, du quotidien «Al Liwaa» et de la radio «Saout el-Chaab».
Il a été enlevé à son domicile à Qlayaa, près de la frontière libano-israélienne, et emmené vers une destination inconnue en même temps qu’un de ses proches, Jean Nohra, un homme d’affaires.
Le jeune homme est, depuis trois ans, correspondant de la chaîne de télévision privée MTV qui n’a pu fournir aucun élément pouvant expliquer son enlèvement.
Notons qu’une vingtaine de correspondants de presse libanais, liés à des médias beyrouthins, sont basés dans la zone occupée.
Protestations
De Paris, où il se trouve actuellement en visite, le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, a réclamé la libération immédiate du journaliste. Il a indiqué à ce sujet qu’il tiendrait une réunion avec le syndicat français des rédacteurs et des organismes de défense des droits de l’homme «en vue de prendre une position unifiée à cet égard, et condamner les pratiques israéliennes».
De son côté, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a écrit au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour protester contre l’enlèvement par des militaires israéliens du journaliste libanais.
Dans un communiqué parvenu à l’AFP à Beyrouth, RSF réclame la libération immédiate de M. Roger Nohra et de son frère qui, selon l’organisation internationale, auraient été emmenés en Israël dans la nuit de mercredi à jeudi.
«C’est la seconde fois en un an que les forces armées israéliennes procèdent à l’arrestation d’un journaliste libanais dans la zone occupée. Cette opération constitue une violation flagrante de la quatrième convention de Genève de 1949 et du protocole I de 1977», écrit RSF.
Il a été enlevé à son domicile à Qlayaa, près de la frontière libano-israélienne, et emmené vers une destination inconnue en même temps qu’un de ses proches, Jean Nohra, un homme d’affaires.
Le jeune homme est, depuis trois ans, correspondant de la chaîne de télévision privée MTV qui n’a pu fournir aucun élément pouvant expliquer son enlèvement.
Notons qu’une vingtaine de correspondants de presse libanais, liés à des médias beyrouthins, sont basés dans la zone occupée.
Protestations
De Paris, où il se trouve actuellement en visite, le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, a réclamé la libération immédiate du journaliste. Il a indiqué à ce sujet qu’il tiendrait une réunion avec le syndicat français des rédacteurs et des organismes de défense des droits de l’homme «en vue de prendre une position unifiée à cet égard, et condamner les pratiques israéliennes».
De son côté, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a écrit au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour protester contre l’enlèvement par des militaires israéliens du journaliste libanais.
Dans un communiqué parvenu à l’AFP à Beyrouth, RSF réclame la libération immédiate de M. Roger Nohra et de son frère qui, selon l’organisation internationale, auraient été emmenés en Israël dans la nuit de mercredi à jeudi.
«C’est la seconde fois en un an que les forces armées israéliennes procèdent à l’arrestation d’un journaliste libanais dans la zone occupée. Cette opération constitue une violation flagrante de la quatrième convention de Genève de 1949 et du protocole I de 1977», écrit RSF.
Des militaires israéliens ont enlevé, dans la nuit de mercredi à jeudi, Roger Nohra, 27 ans, correspondant de la MTV, du quotidien «Al Liwaa» et de la radio «Saout el-Chaab».Il a été enlevé à son domicile à Qlayaa, près de la frontière libano-israélienne, et emmené vers une destination inconnue en même temps qu’un de ses proches, Jean Nohra, un homme d’affaires.Le...
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