Selon l’association, on a relevé dans le mohafazat du Nord:
— la présence d’agents de l’ordre à l’intérieur des bureaux de vote à Tannourine, à Batroun et dans les localités du caza de Becharré;
— la non utilisation des isoloirs dans un grand nombre de bureaux de vote à Tripoli et dans les villages du Akkar;
— la présence de forces de sécurité en habits civils dans les bureaux à Majdal dans le Koura;
— des erreurs dans les listes électorales de Miniara, où l’on a observé des noms de personnes décédées;
— une altercation à Tékrite dans le Akkar entre des électeurs;
— une autre altercation dans la région de Wadi Abou-Khaled entre des partisans de candidats concurrents.
A Jbeil, l’association rapporte en outre les irrégularités suivantes:
— altercation à Bejjé provoquée par les partisans d’un candidat qui ont prétendu être des militaires;
— présence de forces de l’ordre à l’intérieur des bureaux de vote à Jbayel;
— absence des agents de sécurité chargés de protéger les bureaux de vote à Ehmej.
— un manque de neutralité de la part des médias audiovisuels qui ont couvert l’événement.
En conclusion, l’association a indiqué que «les violations de la loi et les pratiques nuisibles à la démocratie du processus électoral sont beaucoup moins nombreuses que celles observées lors du scrutin de l’été 1996». Elle a toutefois déploré «les pressions exercées sur les électeurs la veille des partielles».
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