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Actualités - CHRONOLOGIE

Au deuxième jour de sa visite au Liban L'Emir Abdallah rencontre les principaux responsables musulmans Berry appelle l'Arabie Séoudite à initier un Taëf pour les arabes (photo)

Au deuxième jour de sa visite au Liban, le prince héritier séoudien, l’émir Abdallah Ben Abdel Aziz, a poursuivi ses entretiens avec les responsables libanais, notamment musulmans, rencontrant le premier ministre Rafic Hariri, le chef du Parlement Nabih Berry, l’ancien chef du gouvernement Saëb Salam, le ministre Walid Joumblatt et les chefs des communautés sunnite et chiite.
Au palais de Koraytem où il réside durant son séjour, l’émir Abdallah a reçu en matinée M. Saëb Salam, accompagné de son fils Tammam, actuel député de Beyrouth et président de l’Association des Makassed islamiques.
A l’issue de la rencontre, l’ancien premier ministre a déclaré être ravi de revoir un «ami de longue date» et a souhaité que l’Arabie Séoudite «puisse persévérer dans sa politique raisonnable pour le plus grand bien du royaume et de tous les Arabes».
Le prince héritier séoudien, qui est également premier vice-premier ministre de son pays, a ensuite reçu le ministre chargé des populations déplacées Walid Joumblatt. Ce dernier a indiqué par la suite qu’il était venu pour «poursuivre une vieille relation d’amitié inaugurée par Kamal Joumblatt avec l’Arabie Séoudite, et notamment avec le roi Fayçal (1964-1975), et aussi une amitié entre lui et l’émir Abdallah».
«J’ai hérité cette amitié de mon père et je tiens à la préserver», a poursuivi M. Joumblatt, estimant que la visite du prince Abdallah revêtait «une grande importance dans le contexte régional actuel», parce qu’elle apporte, selon lui, «un grand soutien moral et matériel au Liban et en faveur de la concomitance des volets libanais et syrien» du processus de paix.

Déjeuner chez Berry

L’émir Abdallah a eu par la suite un entretien avec M. Hariri, avant de se rendre en sa compagnie au palais de Aïn el-Tiné, chez M. Berry, qui a offert un déjeuner en son honneur.
Près de 110 personnalités libanaises et séoudiennes ont pris part à ce déjeuner, parmi lesquelles les anciens chefs de gouvernement Sélim Hoss, Omar Karamé, Rachid Solh, Chafic Wazzan et Amine Hafez, l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini, les membres du gouvernement, les présidents des commissions parlementaires, les chefs des communautés musulmanes et des représentants des patriarches maronite Nasrallah Sfeir et grec-orthodoxe Ignace Hazim.
Après le déjeuner et le départ de son hôte, M. Berry a fait une déclaration dans laquelle il a invité l’Arabie Séoudite à procéder à «un Taëf pour les Arabes».
«De même que Taëf a été pour les Libanais l’occasion de réunifier les Libanais, de même je pense que le royaume séoudien est en mesure de jouer un rôle en initiant un Taëf pour les Arabes».
A la question de savoir s’il considérait que Taëf a été un succès au Liban pour qu’il veuille ainsi le généraliser aux Arabes, le chef du Législatif a répondu qu’il s’exprimait sur le plan des principes et non de l’application.
Selon lui, il y a «un manque de solidarité entre les Arabes» et il faut profiter du contexte présent parce que le premier ministre israélien Benjamin «Netanyahu a réussi plus que quiconque à les mettre d’accord».
Dans le courant de l’après-midi, l’émir Abdallah devait rencontrer le mufti de Beyrouth, cheikh Mohammad Rachid Kabbani et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine. En soirée, il devait prendre part à un banquet offert en son honneur par M. Hariri.
Au deuxième jour de sa visite au Liban, le prince héritier séoudien, l’émir Abdallah Ben Abdel Aziz, a poursuivi ses entretiens avec les responsables libanais, notamment musulmans, rencontrant le premier ministre Rafic Hariri, le chef du Parlement Nabih Berry, l’ancien chef du gouvernement Saëb Salam, le ministre Walid Joumblatt et les chefs des communautés sunnite et...