M. Gemayel avait remis mercredi ce procès-verbal aux membres de la commission des Affaires internationales de la Chambre des représentants américains, en le présentant comme une preuve des «interventions syriennes visant à entraver les efforts de réconciliation» entrepris à l’époque.
Aucun lien avec la vérité
Le texte relate les résultats des tractations en cours à l’époque sur les modalités de désignation du chef du gouvernement. Selon les propos qui lui sont attribués, le diplomate américain a critiqué M. Hoss pour son attitude «changeante» à cet égard, affirmant que ce dernier, bien que partageant l’avis de M. Gemayel sur la nécessité d’éviter une trop grande influence du Parlement sur la procédure de désignation du premier ministre, avait fini par céder «sous la pression» de Damas.
«Ce sont des calomnies qui n’ont aucun rapport avec la réalité», a affirmé M. Hoss dans une déclaration. «Il n’y a pas eu d’intervention syrienne à ce sujet, si ce n’est dans l’imagination de M. Kelly ou de ceux qui lui ont suggéré ces propos», a-t-il ajouté.
M. Hoss a expliqué qu’il avait à l’époque entrepris des concertations avec les anciens chefs de gouvernement qui étaient tous en faveur de la désignation du premier ministre après des consultations parlementaires contraignantes pour le chef de l’Etat. Il a assuré que lui-même était de cet avis.
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